samedi 30 octobre 2010
Berlin veut réduire ses émissions de CO² de 50% d'ici 2020
C'est le plan ambitieux adopté par la ville et elle s'en donne les moyens. D'abord, ce qui frappe lorsque l'on entre dans Berlin, c'est l'absence de barrière physique entre Berlin et sa périphérie. Il y a une continuité naturelle entre Berlin et sa banlieue, à tel point qu'on ne peut pas les dissocier. Première conséquence : une homogénéité de température entre le coeur de Berlin et sa périphérie (alors que Paris peut compter jusqu'à une différence de 8° entre le coeur historique et la grande couronne). Deuxième constat : une nature solidement implantée dans Berlin qui contraste avec la nature domestiquée que l'on trouve dans les villes françaises qui va jusqu'à son enmurement et a minima sa clôture par des grilles. La nature présente dans Berlin est quasi à l'état sauvage avec son lot de mauvaises herbes et de plantes mal taillées (faussement naturel car tout ceci est en fait savamment entretenu, les gazons mal coupés étant en fait propice à des arrosages moins gourmands en quantité d'eau ; et les plantes mal taillées, propices au développement de la biodiversité). Enfin l'opérateur énergétique local est Vattenfall, qui vient d'investir dans un parc éolien en Mer du Nord, capable de couvrir les besoins en électricité de 500 000 ménages.