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mardi 30 novembre 2010

Produits alimentaires locaux : rendez-vous à Tarascon le 9 décembre


La chambre d'agriculture de l'Ariège et sept partenaires d'AgriProxi (programme opérationnel de coopération transfrontalière Espagne-France-Andorre) ont souhaité faire un point sur les bonnes pratiques en matière de distribution de produits locaux. Sur quel(s) marché(s) positionner une plateforme : restauration collective, paniers de produits, GMS… ? Avec quels types de produits : bios, conventionnels, les deux ? Quelle forme d'organisation préférer avec quels soutiens des territoires ? Autant de questions qui seront explorées à travers divers témoignages et interventions jeudi 9 décembre 2011 au parc de la préhistoire à Tarascon.

dimanche 28 novembre 2010

Une tour algue pour nourrir les poissons



La 'tour algue' de Peter Cook et Gavin Robotham du studio CRAB est basée sur le principe d'algues en croissance intégrées à la structure. Transformées en biomasse, elles servent à alimenter les poissons et à approvisionner les voitures en bio-carburant (+ de trois millions de litres annuelles / surface d'un hectare). Ce projet est arrivé second de la compétition internationale de Taiwan.

samedi 27 novembre 2010

Pour une approche architecturale hybride

Remix Architecture from Remix Architecture on Vimeo.

à vos marques, prêts, partez !





Les architectes autrichiennes, Sandra Janser et Elisabeth Koller, ont peint des rues de Graz en piste d'athlétisme, sur une longueur de 750 mètres. Intitulé 'à vos marques, prêts, partez !', le projet a pour but de donner un nouveau départ à ce quartier, Jakoministraße et Klosterwiesgasse, en réaffirmant ses activités dédiées au design.

vendredi 26 novembre 2010

Débat public sur la qualité de l'eau en Alsace


Le ton est monté hier soir, les participants n'étaient pas d'accord mais il y avait une volonté conjointe d'avancer. Entre qui et qui ? L'association environnementale Alsace Nature et les agriculteurs représentés par la FDSEA. Ce genre d'initiative est suffisamment rare pour être souligné. Et très vite on se rend compte que les incriminés, les agriculteurs, ont réalisé tous les efforts possible dans la mesure de leur marge de manoeuvre (dans sa dimension économique essentiellement car remplacer les pesticides par des produits bio a un coût qui jusque-là était supporté par les MAET, Mesures AgroEnvironnementales territorialisées, sorte de subventions publiques). Mais depuis peu les vannes ont été coupées. Selon les parties représentées, manquaient autour de la table les représentants publics, les industriels agro-alimentaires et la grande distribution.

Un agriculteur a pourtant réussi ce pari. Nicolas Wisser, agriculteur à la fibre écolo, également maire de son village (Bouissac dans les Charentes) ; il a convaincu une centaine de villages environnant à passer à l'agriculture sans pesticide. Il serait intéressant de les mettre en relation, non ?

Musée Zayed à Dubai, la légèreté de l'oiseau



Le projet de musée national de Zayed à Dubai a été dévoilé hier par le Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum. Il est conçu par Foster & Partners. Ses cinq ailes sont en acier et servent de cheminée de refroidissement pour les salles d'exposition situées en sous-sol.


jeudi 25 novembre 2010

'Sahara Solar Breeder Project', Desertec version nippone


Ce projet est pour l'heure à l'état de réflexion. Il est mené par des scientifiques issus d'universités japonaises. L'idée : concevoir des fours solaires à ultra haute température et approvisonner 50% des besoins énergétiques mondiaux d'ici 2050.

mercredi 24 novembre 2010

Inauguration de l'institut solaire de Masdar


L'institut est la première pierre à l'édification de la ville de Masdar aux Emirats arabes unis dont l'objectif est le zéro émission de CO².

mardi 23 novembre 2010

Transition Town Totnes : la ville en transition


Cette petite bourgade de 8500 habitants du sud-ouest de l'Angleterre, Totnes, invente un nouveau mode de vie autarcique qui ne dépend plus des apports extérieurs en matière d'alimentation, d'énergie.

Il s’agit de la ville en transition [transition town] la plus avancée du monde, pionnière d’un mouvement qui, face au double défi du changement climatique et de la fin prochaine du pétrole à bon marché, a pour objectif de réduire sa consommation énergétique et son empreinte carbone.

Totnes offrait le terreau idéal pour une révolution qui a commencé il y cinq ans à Kinsale (Cork, Irlande) quand un groupe d’étudiants de troisième cycle a rédigé une étude sur le sujet dont les conclusions ont rapidement été adoptées par la mairie locale dans le but de poursuivre ce même objectif. Le professeur Rob Hopkins, qui a participé à la réalisation de cette étude, a choisi de s'installer à Totnes, une petite ville du comté de Devon dans le Sud-Ouest de l'Angleterre dont il est lui-même originaire, pour y mettre en pratique ses idées. Avec sa population diplômée et un peu hippie de la classe moyenne supérieure, dotée d’un énorme pouvoir d’achat et dont les intérêts sont à la fois conventionnels et alternatifs, Totnes était déjà connue comme la capitale du New Age Chic.
Ce qui surprend d’abord dans cette capitale mondiale des villes en transition, c’est que Totnes possède sa propre monnaie : la livre de Totnes. Au total, 10 000 billets d’une livre (une livre de Totnes vaut une livre sterling) ont été imprimés et sont acceptés par une centaine de commerces qui ont choisi de prendre part au mouvement. L’objectif est évident : favoriser l’achat de produits locaux dans les commerces de la ville afin de limiter le gaspillage d’énergie (transport, etc.) et à la survie des petites entreprises. En parallèle, un système d’échange de biens et de services à base de crédits a été mis en place sans prendre pour base les conventions de l’économie formelle.
Au centre-ville, quatre distributeurs permettent de changer des pièces d’une livre pour des billets d’une livre de Totnes. L’initiative a d’abord provoqué une formidable polémique à cause de la distinction qu’elle établit entre les établissements solidaires et ceux qui ne le sont pas – en particulier ceux qui font partie d’une chaîne, dont la clientèle vient d’ailleurs et ne souhaite pas employer une monnaie qui n'a pas cours dans le reste du pays. "Il est vrai qu’une distinction s’établit : d’un côté, ceux qui assument la responsabilité d’acheter local et, de l’autre, ceux qui suivent d’autres modèles. C’est inévitable", explique Noel Longhurst, pionnier de l’organisation Transition Town Totnes.



Un modèle qui s'exporte
Des villes en transition existent en Grande-Bretagne, en Irlande, au Canada, au Chili, en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis. Elles représentent un mouvement qui évolue en marge du pouvoir établi, mais qui cherche à collaborer avec les autorités municipales. Il est généralement le fait de quatre ou cinq individus engagés qui s’occupent à la fois de faire connaître les idéaux philosophiques [qui sous-tendent le mouvement] et d’élaborer une stratégie. Ceux-ci fédèrent le mouvement par la création d’un site internet à vocation locale, l’organisation de séminaires, de conférences dans les écoles, de projections de films ou de forums citoyens. Ils multiplient également les contacts avec les politiques et les commerçants locaux, etc.


Aux Etats-Unis, c'est à San Francisco que l'expérience est la plus avancée. L'agriculture est progressivement intégrée à l'urbanisme. L'idée étant de remplacer les pelouses par des zones agricoles intégrées à la ville. L'utilisation de l'eau devient ainsi plus raisonnée. Kevin Bayuk et Naresh Giangrande en sont notamment les initiateurs. L'objectif : atteindre 700 hectares de surface agricole dans San Francisco.
Pour être officiellement reconnus en tant que ville en transition, les villes et les villages doivent se soumettre à une sorte d’examen. Un représentant du mouvement mis en branle par Rob Hopkins doit venir sur place pour donner une formation et s’assurer que la ville possède une petite organisation qui va au-delà du simple volontarisme et qu’aucun problème de concurrence ou de dissension interne ne viendra freiner le projet. Selon Hopkins, "l’un des problèmes les plus fréquents, c’est le scepticisme de ceux qui disent que les grandes entreprises et les élites locales ne se gêneront pas pour nous écraser si nous portons véritablement atteinte à leurs intérêts – une crainte qui, jusqu’à présent, ne s'est pas avérée. D’autres estiment que les partis politiques écolos occupent déjà le terrain de la défense de l’environnement et que notre position apolitique nous expose au risque d'être récupérés par des extrémistes qui souhaiteraient s’emparer de notre programme."


L’objectif final de Totnes, comme de toutes les villes en transition, est de relocaliser la production, la distribution et la consommation afin que la grande majorité des emplois soient occupés par des locaux et que les aliments, l’énergie et l’eau soient produits au sein même de la communauté. D’après Longhurst, "il faut penser à l’échelle mondiale, mais agir à l’échelle locale. Se préparer à la crise sans pour autant y perdre sa bonne humeur."




Energie solaire : d'ici 2050 c'est l'équivalent de 14 000 centrales nucléaires à construire pour répondre aux besoins énergétiques mondiaux




les panneaux solaires sont produits à partir d'énergies fossiles


Tout le long du processus de production, ce sont en effet kérozène, charbon, pétrole qui sont recquis pour fabriquer, transformer, transporter les dits panneaux.

Qui sont les leaders d'opinion du développement durable aux Etats-Unis ?


Vous le découvrirez en lisant 'The Post Carbon Reader' (540 pages quand même).

lundi 22 novembre 2010

Plus l'eau est rare plus elle devient un enjeu politique


à lire dans La Provence

Après 'Dreamlands', 'videogamesland'


Le centre Pompidou consacrait l'été dernier une exposition sur les influences entre la ville de carton pâte inventée notamment à l'occasion d'expo universelles (la Tour Eiffel n'est qu'un 'reste' de l'expo de 1889) et la ville constituée. Dans le même registre on peut également considérer qu'il existe une réelle influence entre la ville telle qu'elle est représentée dans les jeux video et la ville réelle (l'un et l'autre s'influençant mutuellement à tel point qu'il est difficile de les dossocier).

Les centres commerciaux ont-ils leur place en ville ?


Pour lire l'article.

vendredi 19 novembre 2010

Des 'observatoires flottant' gonflés à l'hélium





C'est le projet lauréat de la compétition internationale 'Taiwan tower' (upgrade.studio, DSBA and Mihai Carciun ). Le concept architectural est celui de l'arbre techno, composé de huit feuilles principales. Chaque nacelle 'feuille' est gonflée à l'hélium et peut accueillir en même temps jusqu'à 80 personnes. Le projet a été conçu pour avoir une empreinte écologique optimale : ventilation naturelle des locaux par un principe de cheminée, orientation à 360° des bâtiments pour optimiser la ventilation naturelle, collecte des eaux de pluie, chauffage des bâtiments par le biais d'un champ électro-magnétique et d'une station géothermale. Certainement inspiré de la cité des nuages de Star Wars...

La cité lacustre du 21è siècle est aux Pays-Bas



Cette maison sur pilotis est une création du studio d'architecte hollandais +31 Architects. La maison se situe sur l'Amstel à Amsterdam. Les Pays-Bas ont intégré depuis longtemps les contraintes de construction sur les polders, ces zones situées en-dessous du niveau de la mer. A tel point qu'il y est désormais très tendance d'habiter sur l'eau. On peut donc présager que les premières cités lacustre, basées sur des modes de construction high tech, reverront très certainement le jour dans le nord de l'Europe.

mercredi 17 novembre 2010

Nouvelles formes familiales et habitat : où en est-on ?


L'union des associations familiales du Haut Rhin organise samedi 20 novembre à Colmar un colloque sur les nouvelles formes familiales, sous la houlette de Marc Hirstel, psychothérapeute. Des familles recomposées, aux célibataires divorcés, en passant par les retraités divorcés, les couples homo et lesbiens, les formes familiales sont aujourd'hui multiples, parfois complexes.

Seront évoqués « l’historique de la famille », « les paradoxes de l’humain » puis « les nouvelles configurations familiales », avec les interventions de l’association colmarienne « Mouvement d’elles », de l’association syndicale des familles monoparentales et recomposées, d’une psychologue, et de Marc Hirstel. Ce dernier souhaite mettre en avant les nouvelles configurations familiales, recomposées, monoparentales, pluriethniques ou homoparentales, qui selon lui donnent un cadre structurant à l’enfant. Il ne s’agit pas de remplacer des normes par des normes, mais de mobiliser les réflexions de toute personne, sur la base de nouveaux éléments cliniques, neuroscientifiques, sociétaux.


Et irrémédiablement, on se pose la question : à quant une réelle prise en compte de l'évolution des formes familiales dans la conception de l'habitat ?



Préfecture de Colmar, samedi 20 novembre de 8 h 45 à 16 h. Déjeuner libre, 25 € par personne, réservation fortement conseillée à l’Udaf, 6 rue Schlumberger à Colmar, Tél. 03.89.41.26.65. Courriel : udaf68@orange.fr

mardi 16 novembre 2010

Une machine à paver


Vous avez des difficultés pour installer vos routes pavées ? Demandez le tapis de briques prêt-à-l'emploi ! Amassez d'un côté de la machine votre tas de briques, appuyez sur le bouton et hop c'est parti ! Cette innovation vient des Pays-Bas, son nom de code : Tiger Stone.

lundi 15 novembre 2010

Centre artistique et culturel de Changdu : l'art version XXL



Conçu par Zara Hadid Architects, il est dédié aux différentes formes d'art : trois auditorium, un musée, un centre d'exposition, un centre de conférences, un théâtre pouvant accueillir 2000 personnes.

Verticalopolis du 12 au 16 novembre à Aix en provence


Le festival balaie la verticalité urbaine passée, présente ou imaginaire de Shangai, Paris, Chicago, Marseille ; à noter "Babel", le documentaire de Hendrick Dusollier qui illustrera la table ronde dédié aux buildings de Shangai.

dimanche 14 novembre 2010

Mouvement dans l'espace urbain



"Bodies in urban spaces" est une performance réalisée dans différents environnements urbains. L'intention est de mettre en évidence les limitations de mouvement engendrées par les réalisations architecturales.

vendredi 12 novembre 2010

Pour voir la salle de concert du futur, direction Eindhoven









Sublime réalisation du duo Van Eijk & Van der Lubbe et Philips Ambient Experience Design.


Médiateurs de la nuit, Paris s'y met aussi


Dans le cadre des états généraux de la nuit qui se tiennent en ce moment pendant deux jours à Paris, Mao Paninou, adjoint à la mairie, annonce que des équipes de médiateurs vont tourner la nuit dans les rues de la capitale pour sensibiliser les noctambules aux abords des bars et des boîtes de nuit, pour ne pas faire trop de bruit. Certains établissements ont anticipé le mouvement en recrutant des vigils, pour veiller au bon niveau sonore sur le trottoir. Décidemment, Paris va mourir d'ennui.

jeudi 11 novembre 2010

Ircos ou la preuve par l'exemple de la vitalité démocratique d'un territoire et de la nécessité des corps intermédiaires


L'IRCOS est le plus grand réseau français inter-entreprise de comité d'entreprise et il vient de fêter ses 25 ans. Ce sont, en Alsace, 600 adhérents — comités, associations et amicales d’entreprise, délégués du personnel — 65 000 possesseurs de la carte Cezam et, par extension, 140 000 personnes (puisque la carte est familiale). Le réseau se définit avant tout comme une 'association militante' avec l'ambition d'« être des acteurs complémentaires de transformation sociale, engagés dans une logique d’économie sociale et solidaire ».

Les nouveautés, le lancement d’une saison thématique spéciale « bien-être » (en 2010, c’était l’« humour »), avec ateliers culinaires et tournois sportifs, ou encore le lancement, en janvier, d’un site internet, reprenant l’ensemble des informations sur l’offre Ircos, avec un agenda répertoriant concerts et spectacles accessibles avec la carte Cezam. Mais il y a également le renforcement de la formation des élus CE (que l’Ircos assure avec ses propres ressources), les voyages, de préférence en petits groupes, les « coups de cœur » sur des spectacles, etc. Le tout, insistent les responsables, en préparant les activités en amont, avec les adhérents eux-mêmes et notamment le réseau de 1400 correspondants au sein des CE.

mercredi 10 novembre 2010

La vente directe de fruits et légumes : du bon sens tout simplement


Plan de Campagne est la plus grande zone commerciale d'Europe mais aussi l'une des plus emblématiques du zonage d'activités en périphérie urbaine. Début avril la Communauté du Pays d'Aix lançait la halle aux producteurs (vente directe de fruits et légumes du producteur au consommateur). Résultat, le marché double sa fréquentation tous les mois (au mois d'octobre la halle compte 1200 clients par jour).
Les raisons du succès sont aisément compréhensibles : des fruits et légumes de qualité (qui ont du goût !) et 40% moins chers que dans la grande distribution. Le projet répond aussi à des critères écologiques : les producteurs, locaux, affichent le nombre de kilomètres parcourus par leurs produits et n'utilisent pas de conditionnement plastique. Produits locaux obligent, la halle ferme de novembre à mars...le temps de laisser pousser les fruits et légumes de saison. Photo Sophie Spitéri

mardi 9 novembre 2010

Yves-Marie Uhlrich, le 'monsieur ville' du Nouveau Centre


Hervé Morin met en ordre de bataille ses troupes en vue des présidentielles 2012. Dernière nomination, celle du maire d'Ecully, près de Lyon, pour s'occuper d'une réflexion globale sur les zones urbaines. Vaste chantier.

lundi 8 novembre 2010

Le tramway Béthune-Bruay dans le flou financier


Le tramway entre Béthune et Bruay devrait voir le jour en 2016. Seule ombre au tableau : l'obtention de la subvention d'État de 42 millions d'euros (sur un total de 269 millions €). Le dossier a été déposé le 8 octobre. Pour l'instant pas de réponse. Localement on évoque les alternatives de faire appel au conseil général, à l'Europe, voire d'augmenter les impôts en dernier recours. à suivre.

samedi 6 novembre 2010

Un cube conteur d'histoires


Voici le projet d'un étudiant américain, Calvin Waterman, de l'école de design de Rhode Island. Il s'agit d'un cube qui conte l'histoire de cinq personnages différents en fonction du scenario que l'on choisit.

vendredi 5 novembre 2010

Les hôtels capsules arrivent en Espagne


On connaissait les hôtels capsule japonais. En voici un qui arrive en Espagne. Un hôtel de 100 chambres, composé d'éléments pré-fabriqués et modulables, montable en moins de six mois, low cost, basse consommation et peu de coût d'entretien ('lowxurious').

jeudi 4 novembre 2010

Une peau de serpent solaire



Tout simplement sidérant ce projet de l'architecte suédois Mans Tham ! On peut le définir comme une peau de serpent solaire (il s'agit de panneaux solaires) qui couvrera sur plusieurs kilomètres l'autoroute de Santa Monica en californie. Vu sur Inhabitat

mardi 2 novembre 2010

Les cimètières contribuent à la baisse d'émission de CO²


Paris compte 859 hectares de cimetière dont 100 dans Paris intra muros, soit une surface significative pour jouer le rôle de régulateur thermique...dans la mesure où la végétation y est bien repréentée. Seulement, le constat de l'Atelier Parisien d'Urbanisme en la matière est sans appel : peu plantés, recouverts de surfaces imperméables (goudron, ciment, marbre), les cimetières contribuent au ruissellement des eaux et au halo de chaleur urbain. Une évolution des mentalités est cependant à opérer car les familles des défunts considèrent la moindre pousse d'herbe comme une atteinte à la dignité des défunts. Ce qui peut paraitre curieux, surtout lorsque l'on constate l'esthétique des cimetières recouverts de gazon et de plantes sauvages.

lundi 1 novembre 2010

Focus sur la friche La Belle de Mai à Marseille


Je voulais porter à votre attention la friche la Belle de Mai pour l'exemplarité de son processus de transformation, qui à partir d'une simple idée initiale, a fait en sorte de laisser son épanouissement aux acteurs concernés, au gré des rencontres, des projets, pour en faire un vrai lieu de vie.
La Friche La Belle de Mai porte le nom de son quartier : la Belle de Mai, situé dans le IIIe arrondissement de Marseille. Ce qui fait sa force, c'est qu'avant d'être une friche, c'est avant tout une association, Système Friche Théâtre, née dans un autre quartier de Marseille (basée dans une ancienne graineterie du Boulevard Magallon, dans le XVe arrondissement). L'association énonce comme principe directeur la production artistique comme impulsion du processus de transformation du lieu. En avril 1992, l’association investit les 4,5 ha de l’ancienne manufacture des tabacs de la Belle de Mai avec l'idée de ré-ancrer la friche dans la ville. L'enjeu étant de poser un cadre qui n'enferme pas dans le but de laisser la place à l'imprévu. Armand Gatti réunit tout d'abord pendant huit mois 80 stagiaires pour offrir à la cité toute entière une épopée poétique : "Marseille Adam quoi ?".

Et c'est ainsi qu'au fil des mois, d’autres producteurs, opérateurs ou médiateurs sont venus rejoindre le projet. C'est par exemple Jean Nouvel qui, venu rejoindre le projet en 1995, permettra d'imposer l'idée de permanence artistique à celui du développement urbain. Dans la foulée, la ville de Marseille devient propriétaire des lieux et profite de la vitalité retrouvée pour installer de nouvelles infrastructures (institutionnelles et économiques). L'association Système Friche Théâtre éprouve dans le même temps le besoin de ré-affirmer la nécessité de la production artistique, permettant l'émergence d'un troisième pôle et ainsi de ré-équilibrer le projet entre vitalité artistique, nécessité économique et services publics.
Robert Guédiguian prend en 2002 la présidence de Système Friche Théâtre, le cinéma, à la fois industrie et art, représente ce rapport à l’économie, mais, dans le même temps, il permet de révéler la notion d’auteur et fait valoir l’écriture comme fondement du geste artistique.
La Friche est aujourd'hui un espace de recherche, de production et de diffusion entièrement dédié à la création contemporaine sous toutes ces formes : spectacle vivant (théâtre, danse, cirque, arts de la rue...), arts visuels et arts numériques, musique, cinéma... Un terrain ouvert d’explorations, de croisements et d’expressions, autant pour les artistes que pour les publics (500 événements annuels, 45 000 M2 d’espaces de travail, près de 60 structures professionnelles installées, 400 personnes en activité quotidienne, 1000 artistes présents chaque année, 30 000 heures de formation, 109 000 visiteurs et public par an).

Les différentes structures présentes à la belle de mai : la médiation (CMBM), le multimédia (ECM), l’architecture (TAUP), l’emploi (GEIQ Arts & Culture), l’éducatif (le jumelage), les musiques actuelles (Cabaret Aléatoire), le cinéma d’auteur, le sport, la petite enfance.