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jeudi 30 septembre 2010

Shanghai a un train d'avance


La liaison Shanghai-Hangzhou (202 km) sera desservie à une vitesse de pointe de 415km/h, soit 21 km/h de mieux que le précédent record pour un train commercial.

L'artiste-entrepreneur, un positionnement comme un autre sur le marché de l'art ?


Isabelle de Maison Rouge a organisé hier soir, dans le cadre du festival 12/12 du 'cent établissement culturel et solidaire' à Paris, une table ronde constituée de Raphaële Bidault-Waddington, Alain Gintzburger et Yann Kersalé, sur le thème des artistes-entrepreneurs (entendez la capacité pour les artistes de produire leur oeuvre, dans le sens économique du terme, se faire connaître, intégrer les réseaux artistiques et d'affaires du monde de l'art, dans l'optique que l'oeuvre ne reste pas lettre morte). L'illustration du 'cent' est en ce sens très intéressante. Chaque acteur joue un rôle précis. L'acteur public, qui ne dispose plus de la puissance financière suffisante, initie les projets en mettant à disposition des locaux pour les artistes, et - c'est fondamental - en mettant en réseau le monde institutionnel, économique et artistique. Des profils hybrides - à la croisée de ces trois sphères - mettent ensuite en musique, soufflent sur les braises, organisent, poussent la logique de réseau le plus loin possible. Dans le monde de l'art, comme dans tout autre domaine, la logique de l'auto-entreprenariat devient crucial.

L'Alsace double la prime


La Région Alsace projette de doubler la prime gouvernementale de 5000 € attribuée pour l'acquisition d'une voiture électrique, a indiqué hier le vice-président du conseil régional en charge des transports.

'L'architecture c'est durable'


C'est le mot d'ordre des journées de l'architecture qui se tiendront du 1er octobre au 5 novembre 2010 entre l'Alsace, le Bade-Wurtemberg en Allemagne et le canton de Bâle en Suisse.

mardi 28 septembre 2010

Un monde en profonde mutation, pas toujours aisée à percevoir, et pourtant....


Il n'est pas toujours aisé d'anticiper ce à quoi ressemblera le monde de demain dans une société de la vitesse et de l'instant présent. Et pourtant.
Le 31 mars dernier, la décharge de la Crau, voisine d'Entressen en région PACA, fermait. Aujourd'hui la neige éternelle de sacs plastique et de déchets a fondu dans la plaine de la Crau. Pour l'instant la décharge, trop proche voisine d'Entressen, offre un paysage lunaire. Plus de déchets provenant du territoire de Marseille Provence métropole, plus de sacs, plus d'ordures apparentes, seulement des hectares de terre.
Pour la terre, on recycle les composts de boue en les mélangeant à de la terre pauvre. Objectif : faire disparaître la verrue en la fondant dans la nature. Mais cela prendra du temps...

Un cimetière vertical pour résoudre les problèmes de densité urbaine


Les cimetières traditionnels occupent un espace important. Pour une ville à forte densité comme Mumbai en Inde, cela peut devenir problématique. D'où l'idée de ce cimetière vertical - moshka tower- multi confessionnel (hindouiste, musulman, chrétien).

Les sigles sur les portes de toilettes...



...

La poésie...à portée d'ailes



S'inspirer de la nature, la retranscrire dans l'espace urbain, c'est aussi cela la ville hybride.

71è congrès de l'union sociale pour l'habitat du 28 au 30 septembre à Strasbourg


A partir d'aujourd'hui et jusqu'à jeudi, l'Union sociale pour l'habitat, qui fédère les organismes HLM de France, réunit son 71e congrès national à Strasbourg sur le thème "une place pour tous dans la Cité."
A cette occasion, le mercredi 29 septembre 2010, à 11h, Rémi Frentz, directeur général de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (l’Acsé) et Pierre Sallenave, directeur général de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), donneront une conférence de presse commune sur le thème du développement des quartiers populaires sur le stand commun des deux agences.

lundi 27 septembre 2010

La mobilité selon Google !


On vit une époque moderne ! Shweeb est un mode de transport alternatif. Le principe : on s'installe dans une bulle qui se déplace sur un rail...et c'est l'usager qui pédale pour avancer. Selon Google, qui a tout de même investi 1,05 millions $ dans ce projet, ce moyen de déplacement pourrait révolutionner notre façon de nous mouvoir.

Recharger sa voiture électrique est aussi un acte esthétique


C'est en tout cas la proposition de la société Bike ARC. Le toit en polycarbonate est recouvert d'un film photovoltaïque qui permet de rechercher voiture et vélo électrique.

Les ponts habités...un usage multiséculaire


On oublie trop souvent que la plupart des ponts était jusqu'à la fin du 18è siècle des lieux de commerce et d'habitation (le Pont-Neuf à Paris mais pas seulement, l'un des plus célèbres étant celui de Florence en Italie). C'est ce parti pris qu'a retenu Ja Studio Inc concernant l'appel à projet de rénovation d'un bout d'autoroute de la région de Salerno en Calabre (Italie).

dimanche 26 septembre 2010

'ça pousse !'


'Nous ne faisons qu'un avec la Terre' ! aurait pu dire Mathilde Roussel Giraudy qui a créé une série de sculptures intitulée 'ça pousse !' ; des formes humaines dans des situations périlleuses.

Rallye automobile d'Alsace et décroissance, quel rapport ?


Jamais facile les débats entre anti et pro-décroissance. Les premiers l'assimilent à un retour au temps des cavernes, les seconds à une sorte d'ascétisme consumériste. En lisant les Dernières Nouvelles d'Alsace, j'ai noté qu'un groupe de 200 personnes protestaient contre la tenue du rallye automobile d'Alsace en enfourchant leur vélo hier après midi à Strasbourg. C'est peut-être ça la décroissance. Un rallye automobile porte haut le non sens de l'action collective (sponsoring : un rallye automobile n'est que la vitrine promotionnelle de constructeurs automobiles ; vitesse : à quoi sert d'aller le plus vite possible dans des paysages où chaque recoin mérite qu'on s'y arrête quelques instants ; pollution : les émissions de CO²/km émis par la trentaine de concurrents sont cent fois plus importantes que le véhicule lambda). Concentré autant de moyens humains, financiers, tchnologiques dans le seul but de vendre plus de voitures, est-ce que cela a du sens ? Concentrer ces différents moyens pour promouvoir des modes de mobilité doux et de lien social non basé sur la compétition et l'argent, est-ce si déraisonable ? Organiser le rallye de la voiture la plus lente pourrait être rigolo ; ou celui de la découverte d'un territoire, des gens qui y habitent...

samedi 25 septembre 2010

Psychodrame éolien


Jeudi après-midi dernier, le ras-le-bol a atteint son comble à Saâles dans les Vosges(France). Jean Vogel, maire de la commune, et d'autres élus, avaient invité les opposants au projet d'installation de dix éoliennes sur le plateau de Belfays, à venir visiter le site concerné. Mais les opposants au projet n'ont pas répondu à l'invitation des élus. Grosse colère des maires invitants.
Se pose bien entendu la qualité du dialogue et de la concertation entre les élus, les représentants des habitants et les entreprises. Parent pauvre des projets d'aménagement, la concertation est vécue comme une plaie par les élus et les acteurs économiques, surs de leur bon droit et des avantages indéniables apportés aux habitants. La résolution des problèmes passe le plus souvent par une implication des habitants très en amont des projets, par une écoute de leurs besoins réels et par l'élaboration de solutions conçues entre élus, professionnels et habitants, à partir de pistes conçues par les professionnels, puis nourris par les habitants.


Le projet de dix éoliennes sur le plateau de Belfays est porté par les communes de Saâles, La Grande Fosse, Chatas, Ban de Sapt, Grandrupt et Saint Stail. Le développeur est EDF Energies nouvelles. Une éolienne serait propriété des collectivités locales et une serait en actionnariat populaire.

J'aime l'humilité architecturale de Ljburg (Pays-Bas)


Vous avez aimé Breda ? Vous allez adorer Ljburg. Cet ensemble de maison passive a été conçu par le cabinet d'architecte hollandais Faro. L'air y est préchauffé ou pré-refroidi par un échangeur géothermique installé deux mètres sous terre. En cas de besoin, un poêle à granulés et une pompe à chaleur servent d'appoint. L'eau chaude est fournie par des capteurs solaires spécifiques qui sont installés sur les corniches. L'eau de pluie est recueillie sur le toit, puis stockée dans une citerne dans le jardin, et utilisée pour les toilettes et la machine à laver.
La façade en bois a été traitée selon une ancienne technique japonaise : le bois est carbonisé permettant ainsi la préservation naturelle de la couche supérieure (tout traitement chimique et peinture sont superflus).
Vu sur Inhabitat

vendredi 24 septembre 2010

Le festival de la soupe au jardin de Sainte-Croix-aux-Mines les 25 et 26 septembre...pour mieux appréhender les autres cultures


Etonnante initiative prise par différentes associations alsaciennes de bénévoles : Alsace Nature Lièpvrette, Hêtre, Val Avenir, Val Patch’ et Un Jardin Passionnément. L'idée, organiser un festival de la soupe cosmopolitaine (on trouve aussi bien de la soupe en Afghanistan, à l’Ile Maurice, au Maroc, en Turquie, en Europe et en Asie). La soupe, plat universel par exellence, est en fait un prétexte à la rencontre entre des personnes issus d'horizons sociaux et culturels très différents.

De multiples manifestations culturelles et pédagogiques auront ainsi lieu :

Marcel Kalberer, architecte, viendra parler de ses immenses édifices en osier vivant et de l’organisation particulière de ses grands chantiers de construction.

Le diaporama d’Elisabeth et Christian Busser montrera l’utilisation des plantes medicinales dans les campagnes et les connaissances en phytotherapie des anciens.

La compagnie de danse contemporaine « Itinéraires » de Cathy Dorn ravira les spectateurs avec son spectacle « Dansefables », à la fois profond, drôle et d’une extrême fraîcheur.

Françoise Maire a préparé une «serre mobile », réplique de la serre du parc de Sainte-Croix les Mines en cours de réaménagement, qu’elle va peupler de papillons de sa confection.

Des hydroliennes au large de Bréhat (France)


Il s'agit d'une première mondiale : l'installation de quatre hydroliennes de 16 mètres de diamètre, au large de Bréhat (Côtes-d'Armor, France). La première hydrolienne sera installée au printemps 2011. Chaque hydrolienne produit 500 kilowatts soit au total deux mégawatts(MW), l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 2000 foyers. En Europe, 75% du potentiel se situe autour de la Grande-Bretagne et 25 % en France (le Raz Blanchard, le Raz de Sein, le Fromveur et la Horaine). Une étude évalue la production à 3000 MW, soit l'équivalent de deux centrales nucléaires.

1973, désolé plus d'essence


Organisée par le Centre Canadien d’Architecture en 2007, cette exposition majeure était la première du genre à analyser l’innovation architecturale à laquelle a donné naissance la crise énergétique de 1973, alors que la valeur du baril de pétrole augmentait de façon exponentielle, donnant lieu à des bouleversements économiques, politiques et sociaux dans de nombreux pays. Présentant plus de 350 objets - dessins d’architecture, photographies, publications, séquences télévisées tirées d’archives et artéfacts historiques – l’exposition survolait les réactions que provoquait la pénurie et explorait leur pertinence pour le monde de l’architecture aujourd’hui.

1973 : Désolé, plus d’essence présentait des recherches dans des secteurs aussi variés que les systèmes solaires passifs et actifs, l’architecture enfouie ou souterraine, l’amélioration des matériaux d’isolation et de construction, les percées dans le domaine de la technologie des éoliennes et la conception de « systèmes intégrés » visant à gérer les ressources énergétiques dans un contexte plus large. L’exposition brossait le tableau des réactions politiques et sociales à la crise du pétrole à travers différents types de documents : des extraits vidéo de discours enflammés livrés en direct à la télévision; des photographies historiques montrant les files d’attente aux stations d’essence ou les rues de grandes villes entièrement désertées par les voitures; ainsi que, des archives et objets portant sur l’installation, par le président américain Jimmy Carter, de capteurs solaires sur le toit de la Maison Blanche (plus tard enlevés par le successeur de Carter, Ronald Reagan). L’exposition présentait également une sélection de jeux créés au cours de la période : leurs thèmes et leurs titres évoquaient à la fois les profits des grands producteurs et l’angoisse que provoquait la fin d’un style de vie.

jeudi 23 septembre 2010

Atténuer la détresse des fille-mère par l'architecture


Faire rimer audace architecturale et foyer d'accueil pour fille-mère. Tel est le défi des architectes allemands Mayer et Finckh concernant ce projet de foyer pour adolescentes, situé à Hambourg en Allemagne. Il peut accueillir douze jeunes filles avec leur bébé. Il est composé de huit chambres individuelles et double, d'une salle de musique et une de sport, d'une nurserie, d'une cusine et d'un salon commun.

Le papier 'intelligent' bientôt disponible dans vos kiosques à journaux


Des chercheurs de l'université de Stanford ont mis au point du papier 'smart' en intégrant à celui-ci des batteries au lithium-ion.

mercredi 22 septembre 2010

Ouverture dans deux jours du LaM à Villeneuve-d'Ascq


L'inauguration officielle du LaM, nouveau nom du musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut de Villeneuve-d'Ascq, a eu lieu hier soir. Il a été réalisé par l'architecte Manuelle Gautrand. Selon Martine Aubry, c'est « un outil exceptionnel pour une population de plus en plus intéressée par l'art, et un moyen de rayonnement pour toute la région ».

Les nouvelles stations de métro peinent à trouver des usagers à Marseille


Il est étonnant d'entendre de manière récurente le même discours de la part de certains acteurs publics. "On a réalisé un très bel équipement pour les habitants mais ils ne sont pas satisfaits et ça ne fonctionne pas". Dernier exemple en date l'extension de la ligne de métro n°1 à Marseille, destiné aux habitants des quartiers est de la ville. Un peu plus de quatre mois après leur inauguration, les quatre stations Blancarde, Louis Armand, Saint-Barnabé et La Fourragère enregistrent, au quotidien, un nombre d'usagers nettement inférieur aux prévisions de la RTM, opérateur local. "On avait placé la barre à 15000 voyageurs par jour, pour les quatre stations, explique un cadre, mais on peine à atteindre les 5000."
Un métro délaissé, comme l'est le tramway entre la Blancarde et les Caillols, dans... le même secteur (le 11e-12e). Ce qui accroît le malaise.

Biodéconditionneur de Strasbourg : une première en France


Le premier biodéconditionneur français a été inauguré hier matin à Strasbourg . Sa mission : valoriser les déchets de l’industrie et des grandes surfaces alimentaires en les transformant en énergie.« Sur 100 tonnes de déchets ultimes, c’est-à-dire ceux destinés à l’enfouissement ou à l’incinération, en séparant le contenant du contenu, 90 % du poids peut être valorisé », explique Pierre-Antoine Villanova, directeur général de Sita Alsace. « Sur l’emballage, on ne peut pas grand-chose, poursuit-il, mais on peut utiliser le contenu pour produire de l’énergie. » D’où l’idée de traiter les invendus des grandes surfaces alimentaires et les refus de production de l’industrie agroalimentaire (par exemple un lot de soupe non conforme). « En réduisant la quantité de déchets ultimes, souligne le directeur général, on réduit également les besoins en capacité d’enfouissement ou d’incinération. » Ceci représente 30 000 tonnes de déchets alimentaires par an en Alsace. Sita a aussi incité plusieurs de ses gros clients à mettre en place un système de tri de leurs déchets pour se préparer à fournir le biodéconditionneur. Un hypermarché de la région de Strasbourg a ainsi augmenté de 55 % la valorisation de ses déchets.

Concrètement, les déchets alimentaires, encore emballés ou non, sont broyés dans une grande cuve pour donner une sorte de pâte. Ensuite, tout au long de la chaîne de production, les produits non conformes sont éliminés pour ne laisser qu’une « soupe » très épaisse, qui sera transportée vers les unités de méthanisation. À partir de ce substrat, il sera possible de produire 850 à 1 100 m 3 de gaz par tonne de matière sèche.

Les unités de méthanisation reposent sur la fermentation des matières organiques provenant de différentes sources. Boues de stations d’épuration, déchets agricoles (fumiersdivers et variés et lisiers, paille de végétaux, moût de raisin, petit lait), déchets alimentaires de restaurants et de cantines, restes de pain, invendus des grandes surfaces de commerces alimentaires (fruits, légumes, viandes, laitages et produits transformés), produits non conformes de l’industrie agroalimentaire à destination des humains.Tous ces produits mis ensemble en présence de bactéries méthanogènes fermentent et produisent du gaz méthane, ou biogaz, qui est ensuite utilisé pour produire de l’électricité. La chaleur produite par la fermentation est elle aussi récupérée. À la fin du cycle de fermentation, il reste un digestat qui
peut être épandu sur les champs pour servir d’engrais et d’amendement. Comme nous, les bactéries aiment un régime varié. Plus le mélange de biodéchets est diversifié , meilleure est la fermentation…

mardi 21 septembre 2010

Distributeur de vin...à la pompe


Quand j'ai trouvé ceci sur un site américain (inhabitat pour ne pas le nommer), j'ai tout de suite pensé 'ils sont fous ces 'ricains...se servir du vin comme on se servirait du vulgaire benzène...'. En fait pas du tout, il s'agit d'une initiative française dans un supermarché français. Plus exactement l'initiatrice est une certaine Astrid Terzian et a installé quatre machines de ce type dont le Cora de Dunkerque, le Auchan de Woippy et le Leclerc de Royan. Autant le dire, ils sont fous ces frenchies.

Ouverture du 'studio 13/16' au Centre Pompidou à Paris par Mathieu Lehanneur


Le « Studio 13/16 » accueille les ados depuis le 11 septembre 2010 au Centre Pompidou. « Je rêvais d’un lieu qui soit pensé et construit comme un studio de télévision, de cinéma ou de musique. Je voulais que cet espace pour les ados offre le même potentiel d’action et de création que ce type de lieux professionnels. Loin d’une tentative de reconstituer un hypothétique style 'ado', je n’ai gardé de l’adolescence que ce désir – et parfois cette capacité – de distordre les choses et les lieux. J’admire cette manière unique d’assouplir le monde pour mieux s’y intégrer. Et ce qui est vrai pour une ville ou un vêtement, l’est plus encore pour une institution comme le Musée… » résume Mathieu Lehanneur.
« Visuellement et pratiquement, le Studio 13/16 est un lieu souple, presque élastique. Tout ici semble en mouvement ou prêt à l’être. Un immense gril technique noir (plus de 120 m) se déploie sur la totalité du plafond pour accueillir tout le matériel de sons et lumière. Il permettra d’y installer également des œuvres, des écrans et tout ce qu’il reste à imaginer. Dessinant des courbes, des 'twists' et des 'loops', il devient, suspendu, un impressionnant roller-coaster inversé. » Des meubles mobiles en tôle ajourée / perforée pour intégrer la technique (DVD, Hifi, etc..) viennent compléter cet espace central à la tonalité backstage.

Polémique autour du choix du cabinet Saana pour Le Louvre de Lens (France)


C'est ce qu'on peut lire dans la voix du nord

Aménagement des Halles à Paris : BOUH ! même pas peur


Bien sur je force le trait. Et puis je suis un peu de mauvaise foi. Il n'empêche. Afficher clairement que les travaux cesseront en 2011 et bien mettre en avant la nature du projet ('réalisation d'une aire de jeux pour enfants'), c'est digne d'un communicant bien briefé sur 'comment ne pas se mettre les riverains à dos' pendant les six longuées années (l'aménagement se termine en 2016) des travaux de réhabilitation du quartier des Halles. En fait les travaux se font par tronçon avec en point d'orgue 'la canopée' de David Mangin (de loin la partie la plus complexe car elle rompt la logique de dalles superposées).

Un jardin thérapeutique pour patients atteints d'alzheimer à Strasbourg


La ville hybride est solidaire. La ville de Strasbourg a inauguré la semaine dernière un nouveau 'jardin thérapeutique', conçu dans le cadre de la validation des acquis d'expérience (VAE) «animation sociale». Cette formation vise à présenter une démarche de projet entre une structure d'éducation à la nature et à l'environnement et un EHPAD (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), en se basant sur le jardin thérapeutique. Les espaces verts représentent un bon dénominateur commun entre des structures d'éducation à la nature et à l'environnement et des établissements d'accueil pour personnes âgées. Supports pédagogiques vivants, attractifs, les jardins permettent de sensibiliser à la nature et à la biodiversité, toutes les personnes gravitant autour de ce type d'établissement (famille des résidents, personnel d'encadrement, direction).

Le jardin est « quelque chose de léger et de vivant, qui fait le lien entre le monde intérieur et ce qui entoure », analyse Véronique Dreyfus, psychiatre. Tout jardinier en est conscient. Cette relation importante pour chacun d’entre nous l’est davantage encore lorsque la maladie ou l’isolement a rompu ce fil. John vivait replié sur lui-même, coupé du monde. En quatre ans, depuis qu’il dispose d’un lopin de terre, sa vie a changé. Le jardinage est même devenu son métier. Aidé de sa mère et d’amis, il entreprend d’aménager la parcelle, révélant son âme d’artiste.
« Au début, j’y passais des heures, assis à côté du feu, sans bouger, sans jardiner. Puis j’ai commencé à monter des structures et à récupérer tout ce que je trouvais aux alentours pour créer tipis et cabanes. » Petit à petit, l’espace se structure, s’organise, le jardin s’agrandit et des plantes sont installées. Depuis un an, John a franchi une étape importante en acceptant de parler de son travail à des visiteurs. « Le jardin est un espace relationnel, note Véronique Dreyfus. Dans le cadre des psychoses, par sa notion de parcelle, il redonne un sens à l’espace, et par son mouvement permanent et l’obligation d’agir, un sens au temps. » Dès lors, l’isolement est rompu. Un facteur également primordial pour les personnes âgées.

Dans le Finistère, l’arboretum du Poërop, jardin labellisé « remarquable », est lié à un contexte médical. Sur le site de l’arboretum, une institution centenaire accueille des personnes âgées. En 1998, le directeur de l’époque, Jean Merret, passionné de botanique, entreprend de réhabiliter la ferme attenante à l’arboretum et attribue à chaque résident une petite parcelle de potager à cultiver en compagnie de l’équipe soignante. D’une part, les résidents s’approprient l’arboretum – jardin à contempler –, et d’autre part, ils rythment leurs journées en jardinant. Le résultat est l’établissement de nouvelles relations entre résidents et avec leur entourage.
« La nature a le pouvoir extraordinaire de faire remonter des tas de souvenirs », remarque Anne Ribes, infirmière et ambassadrice des bienfaits du jardin sur la santé. Le jardinage fait travailler la mémoire, fixe des repères et crée des liens sociaux, en plus du plaisir qu’il procure. Plusieurs initiatives placent justement le jardin sous le signe de l’activité, associant équipe soignante, jardinier, personnes âgées et enfants, comme au Jardin des deux âges, à Strasbourg, ou encore à Colombes, en région parisienne. L’expérience et les souvenirs des uns se confrontent à la fraîcheur et la détermination des autres. Dans le Cher, l’activité au jardin va encore plus loin. Puisque les jeunes adultes impliqués, autistes, cultivent des Cucurbitacées qu’ils vendent à la foire aux potirons de Tranzault.
Anne Ribes a créé l’association Belles Plantes pour la réhabilitation des espaces verts dans les hôpitaux en milieu urbain. Il lui a suffi 50 m2 pour créer un atelier de jardinage où éducateurs et enfants en grande difficulté se retrouvent une fois par semaine à la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Souvent liés à une volonté personnelle, des jardins à but thérapeutique ont parfois périclité suite au départ de leur initiateur. Pour cause principale, le déficit de formation des médecins et du personnel hospitalier à cette forme de thérapie, une parmi tant d’autres… L’association Jardins et Santé milite pour le développement de telles pratiques. Véronique Laulier, responsable de la formation continue à l’École nationale supérieure du paysage de Versailles, travaille sur le thème. Son objectif est de proposer un protocole d’enseignement, d’ici à l’an prochain, qui aide à la conception particulière de ce type de jardin.

Autre exemple, le jardin « art, mémoire et vie » du CHU de Nancy, jardin thérapeutique pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, est une innovation dans le paysage hospitalier français. La présence du Professeur Joël Ménard, président de la Mission nationale Alzheimer pour son inauguration en est la preuve ainsi que son ouverture au grand public à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, les 17 et 18 septembre 2010. Nature, art et culture se côtoient harmonieusement dans cette parenthèse urbaine dédiée à plus d'une centaine de patients pris en charge au CHU de Nancy, ainsi qu'à leurs proches. Le concept fondateur du jardin à visée thérapeutique est de réunir dans un même espace tout ce qui stimule les mécanismes cognitifs des patients à travers 4 thématiques fortes : la Terre, l'Eau, le Feu et le Vent mis en scène par le médecin sculpteur allemand, Reinhard Fescharek, qui pose là les principes du soin par la beauté.
A côté des thérapeutiques spécifiques et symptomatiques utilisées depuis une douzaine d'années, différentes approches non médicamenteuses se développent et font l'objet d'un intérêt grandissant compte tenu du nombre de malades concernés et de l'absence de traitement curatif à ce jour. Les études sur les jardins mis à disposition des patients dans les établissements de soins et d'hébergement, conçus comme espaces de déambulation sécurisée, recensent les différents bénéfices qu'en retirent les patients atteints de maladie d'Alzheimer : réduction des troubles du comportement, de l'agressivité et de l'agitation notamment. Ils permettent la pratique d'un exercice physique dans de bonnes conditions, procurant une amélioration de symptômes tels que les troubles de l'appétit et du sommeil.
Le jardin « art, mémoire et vie » du CHU de Nancy permet de rompre avec le cadre « artificiel » des services de soins souvent perçu comme stressant. Bien qu'implanté au coeur de la ville de Nancy, c'est un lieu accueillant, reposant et propice aux rencontres et aux échanges avec les proches. Véritable îlot dans l'environnement hospitalier, ses aménagements stimulent chez les patients atteints d'Alzheimer tout ce qui participe à leur autonomie. La mémoire, le langage, les émotions des patients sont sollicités par l'influence des saisons sur l'aspect du jardin et par l'échange affectif avec les accompagnants au cours des promenades.Le jardin, lien social, devient un sujet d'échanges, de conversation et de partage.

lundi 20 septembre 2010

Le papier pas forcément recyclable, à l'inverse du plastique ?!


La marque de certification C2C est la fille spirituelle de l’une des personnalités phares du mouvement, l’architecte et styliste industriel William McDonough, coauteur en 2002 avec son partenaire en affaires, le chimiste allemand Michael Braungart, de l’ouvrage "Cradle to Cradle". La vision de M. McDonough diffère de celle des écologistes traditionnels. Plutôt que de chercher à réduire la consommation, il veut susciter une nouvelle révolution industrielle : il s’agirait de réinventer les processus industriels afin de produire des solutions propres et de créer une industrie où "tout est réutilisé – soit retourné au sol sous forme de ‘nutriments biologiques’ non toxiques, soit retourné à l’industrie sous forme de ‘nutriments techniques’ pouvant être indéfiniment recyclés".

vendredi 10 septembre 2010

'My playground' ou éloge du mouvement dans la ville



Coup de projecteur sur un jeune artiste danois dénommé Kaspar, qui a réalisé l'année dernière un film hybride entre le documentaire et l'oeuvre sonore et visuel, intitulé 'My playground'. Se réapproprier l'espace urbain par le mouvement des corps, tel semble être le leitmotiv de 'My playground'. Les vues externes et internes de Copenhague sont proprement hallucinantes. Le témoignage du maire adjoint de Copenhague en charge de l'environnement est une invitation à la désobéissance civile. Salutaire. Les témoignages d'adulescents' très rafraîchissants. Je l'ai invité depuis à rejoindre Vhyb la ville hybride ; invitation qu'il a acceptée sans hésiter. Merci à lui. Mais chuuut ! voyez plutôt...

Incroyable université de Copenhague !


Vu sur ArchDaily, une architecture au service de la culture de l'échange et de la collaboration, ouverte sur l'extérieur. Voici comment nous pourrions résumer la nouvelle université en informatique de Copenhague, située dans le quartier d' Ørestad. Des images valant parfois mieux que des mots, cliquez ici pour voir la video.

Le compteur électrique intelligent dans la ligne de mire des associations de consommateurs ?


Le déploiement des compteurs électriques intelligents dans le département test (Indre et loir en France) sera terminé en décembre 2010, avec l'obligation légale pour les collectivités locales de le déployer sur l'ensemble du territoire à partir du 1er janvier 2011. Labs de temps trop court rétorque un expert de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) pour tirer tous les enseignements de l'expérimentation en cours et surtout de mesurer dans quelle mesure le compteur intelligent permet réellement à l'usager de suivre au jour le jour l'évolution de sa facture et ainsi l'aider à mieux ajuster sa consommation en déplaçant une partie de celle-ci sur une tranche horaire meilleure marché.
Et aux associations de consommateurs d'attirer l'attention sur le coût d'installation des 35 millions de compteurs : à raison de 2 euros par mois sur dix ans, le coût total à la charge des consommateurs s'élèverait à 8 milliards d'euros. Coût d'autant plus sensible que les associations précisent que les gains pour les consommateurs ne sont pas assurés.

jeudi 9 septembre 2010

'Flottement cellulaire' au Parc des Buttes Chaumont à Paris



'Flottement cellulaire' est une installation artistique itinérante* d'Anaïs Lelièvre qui se tient au Parc des Buttes Chaumont à Paris jusqu'au 15 septembre. Il s'agit d'images numériques des papilles de la langue de l'artiste, imprimées sur bâche, contrecollées sur liège brut et arrimées à des poids. Résonance entre son corps et le milieu naturel, ce premier redevient une sorte de concentré des éléments primitifs originels.

*Sur la Moselle, près d'une rive de l'île du Saulcy à Metz, dans la nuit du 1er au 2 octobre 2010, dans le cadre de la Nuit Blanche.
Sur la Fontaîne des Chartreux, à Cahors, du 2 octobre à mi-octobre, dans le cadre des Rencontres contemporaines de Cahors.

Art urbain : Londres réinvente ses arbres


Ces 'nids d'oiseaux' ont été installés dans des parcs londoniens. Ils s'inspirent de l'architecture environnante. Ils ont été créés par le collectif d'art/architecture London Fieldworks. Cette initiative fait partie du programme Secret Garden Project.

mercredi 8 septembre 2010

Une architecte vient habiter le quartier qu'elle réhabilite à Boulogne sur mer


Quoi de mieux pour un architecte que de venir habiter le quartier qu'il doit réhabiliter. C'est ce qu'a fait Sophie Ricard dans le quartier du Chemin Vert (ou plus exactement les rues Delacroix et Molinet qui comptent une soixante de maisons) à Boulogne sur Mer, dans le nord de la France. « Je pense que l'architecture se fait sur le terrain », explique Sophie. Mais l'originalité de l'initiative ne s'arrête pas là. Le bâtiment attenant au domicile de l'architecte, dont la pendaison de crémaillère a eu lieu au début de l'été, sert de maison commune pour expliquer le projet de rénovation aux habitants et pour les impliquer très concrètement aux processus de rénovation. L'autre originalité de ce chantier de réhabilitation est la participation active des habitants aux travaux car ils ont un attachement très profond à leur maison. L'implication des habitants est ressentie de manière si postivive que la maison commune est même devenue le point central de rencontre entre les habitants, et ce bien au-delà des deux rues concernées.

La chaleur des usagers de la RATP pour chauffer des HLM


Chaque usager du métro parisien génère en moyenne 100 watts d'énergie en se déplaçant et en attendant la rame de métro. Cette chaleur combinée à celle dégagée par la chaleur du frottement des trains sur les rails font que la température de la station Rambuteau est comprise entre 14 et 20°C tout au long de l'année. Un projet de construction d'HLM du centre de Paris Paris va ainsi capter la chaleur issue du métro, un peu sur le même principe que la géothermie, pour chauffer 17 appartements, annonce Paris Habitat, premier bailleur social de la capitale française. Ce système sera couplé au système de chauffage urbain, alimenté notamment par l'incinération des ordures ménagères.

mardi 7 septembre 2010

Un tri des déchets...ultra-sélectif


Il s'agit du procédé issu de la technologie TITECH. La plupart des déchets est composée d'une multitude de matières premières et de produits chimiques plus ou moins complexes à fabriquer et plus ou moins chers à la revente. Par exemple, le PET, plastique qui sert notamment aux bouteilles, coûte 800€/tonne contre 200€/tonne pour un vulgaire plastique.
La technologie TITECH se fonde sur l'imagerie par transmission de rayons X, qui permet l'identification et la séparation à un niveau atomique des différents composants d'un déchet (depuis les composants ferreux et non-ferreux jusqu'aux produits chimiques).
Si le marché de la collecte des déchets est en phase de stagnation, voire en baisse (nous rejetons de moins en moins de déchets par habitant et par an), par contre celui du tri et de la valorisation des déchets n'en est qu'à ses balbutiements.

L'autoroute la plus écolo se trouve en Finlande


L'Etat finlandais a annoncé récemment qu'il allait construire une portion d'autoroute d'une centaine de kilomètres ; les stations service seront équipées pour la charge des véhicules électriques et auront du biocarburant produit localement. Les éclairages seront fournis à l'aide d'énergie solaire...

lundi 6 septembre 2010

Grand Paris, Paris Region, Paris Métropole, quelles différences ?


Nos contacts européens et dans le reste du monde sont toujours abasourdis par la terminologie liée à Paris. Explications :

- Géographiquement Paris est délimité par le boulevard périphérique. Il s'agit à la fois d'une commune (ville) et d'un département administré par un maire (Bertrand Delanoé depuis 2001).

- 'Paris Métropole' est le nom donné par la Mairie de Paris au syndicat qui regroupe la plupart des communes limitrophes à Paris (celles qui se trouvent au-delà du boulevard périphérique). Ce syndicat a été lancé dans le but de renforcer le dialogue entre Paris et ses communes limitrophes sur les grands sujets qui n'ont de sens que s'ils sont traités dans un périmètre géographique élargi (mobilité, logement, développement économique). Par exemple, la gestion des transports parisiens n'est pas du ressort de la Mairie de Paris mais de la RATP (organisme géré par l'Etat).

- 'Grand Paris' est le nom utilisé par l'Etat français pour son projet de développement économique qui concerne schématiquement les communes de la Région parisienne (toutes les communes sauf Paris intra-muros géré par la Mairie de Paris). L'idée est de renforcer la connexion entre les différents pôles économiques et universitaires par le biais d'un métro qui mettrait en réseau ces clusters ou pôles d'excellence en matière économique et recherche (Plateau de Saclay, La Défense, Saint-Denis). Dans ce cadre l'Etat dispose de deux bras armés : la Société du Grand Paris, établissement public, qui a pour objectif d’assurer la mise en œuvre des nouvelles grandes infrastructures prévues par l’État et l'Atelier International du Grand Paris qui regroupe les dix cabinets d'architecte, sorte de conseil scientifique qui est consulté sur les grandes orientations du Grand Paris (transport, logement...). Son rôle est quasi identique à celui de l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme (IAURIF) géré par la Région Ile de France (instance politique et administrative qui représente les communes de la région parisienne, hors Paris intra muros représenté par la Mairie de Paris) et dont les attributions sont la maintenance technique des écoles, la gestion des transports et le développement économique.

- Enfin 'Paris Region' est le nom donné par la Région Ile de France pour donner de la visibilité à l'international à ses actions en matière de développement économique. Les attributions de la Région Ile de France se superposent donc à celles de la Société du Grand Paris en matière de transport et de développement économique (pas tant dans leur gestion que dans la vision et les infrastructures à construire ; le projet de transport Arc Express à l'initiative de la Région Ile de France et le supermétro du Grand Paris par exemple).

Réduire le poids des bouteilles de Champagne


Une bouteille de champagne contient trois fois plus de pression que le pneu d'une voiture. Ce qui explique l'épaisseur du verre des bouteilles et son poids (900g). Des équipes de R&D sont en train de se pencher sur le problème dans le but de réduire le poids des bouteilles et ainsi baisser les émissions de CO² lors du transport. Résultat, le poids pourrait passer à 65g ! Les producteurs de Champagne suivent avec attention l'évolution de ces recherches.

dimanche 5 septembre 2010

Un jardin fragmenté, modulable à l'infini


Dans notre rubrique 'modularité', voici le jardin fragmenté créé par Legge Lewis Legge pour le festival des jardins à Québec, au Canada. Monté sur roulettes, chaque fragment est mobile et permet de créer des variations à l'infini.

samedi 4 septembre 2010

L'habitat kangourou, comment ça marche ?


L'idée est simple : une personne agée héberge une famille immigrée en échange d'une aide à la maison (course, ménage...) et d'un loyer modique. Cette formule d’habitat simple et efficace permet aux personnes âgées de mieux vivre chez elles grâce à un voisinage bienveillant. Les familles, le plus souvent précarisées, échappent à des logements insalubres aux loyers déraisonables. Ce mode d'habitat s'est pour l'heure essentiellement développé en Belgique. À Bruxelles, l'association Le Foyer a ouvert une maison pour les femmes seules avec enfants baptisée « Dar Al Amal », « La Maison de l’Espoir ». Il s’agit de deux maisons aménagées en deux appartements chacune, où résident une personne âgée et une famille.

vendredi 3 septembre 2010

Merci à Patrick Bouchain, David Edwards et Isabelle de Maison Rouge


Bien sur j'avais ma petite idée derrière la tête lorsque j'ai fondé Vhyb la ville hybride. Décloisonner les différentes spécialités, renforcer leur dialogue pour faire émerger des projets d'aménagement pérennes, qui répondent aux attentes des habitants. En chemin, certains tentent de vous décourager, vous affirme que votre idée n'a rien de révolutionnaire - je n'ai pas non plus l'ambition de devenir le Danton de l'architecture :-) - que tout cela ce ne sont que de bonnes intentions et que des milliers de personnes s'y sont déjà risquées, sans succès (sic)...Il y a aussi celles qui, même si vous les rencontrez pour la première fois, vous donnent l'impression que vous êtes la personne la plus importante qu'elles n'aient jamais rencontrées, et ce non pas pour vous flatter mais pour vous donner l'énergie de continuer et par respect pour vos aspirations quand bien même elles connaissent les nombreux obstacles. Certaines personnes étaient bien plus compétentes dans leur domaine que je ne le serai jamais et qui pourtant écoutaient avec bienveillance mes quelques approximations, tout en les corrigeant habilement et en m'ouvrant d'autres perspectives. 'L'idée crée l'objet', rien n'est écrit d'avance, l'histoire d'un projet est faite de rencontres, certaines réelles, d'autres moins. Le documentaire sur la construction du 'Channel', centre culturel de Calais de Patrick Bouchain, s'est révélé comme une sorte de dépucelage architectural. Associer réellement les habitants aux processus de transformation des projets architecturaux constitue aujourd'hui le socle de ma démarche. Le rencontrer ensuite a confirmé toutes mes intuitions et m'a ouvert des perspectives insoupçonnées. Idem pour David Edwards, biologiste, universitaire américain, et accessoirement globe trotter, qui a créé un lieu extraordinaire dans le coeur de Paris 'le Laboratoire'. Je lui dois la notion d’union de l’art et de la science comme moteur du nouveau modèle économique, sociétal et environnemental. Je ne serais pas complet si je n'évoquais pas Isabelle de Maison Rouge, historienne et critique d'art, qui m'a permis de mieux appréhender l'art contemporain et dont la notion d'hybride parfaitement expliquée dans son ouvrage '10 clés de l'art contemporain' a agi comme catalyseur de mon projet. Et c'est ainsi qu'au hasard d'une conférence que je donnais sur le thème 'art et ville durable', moi l'élève, j'avais l'insigne honneur d'être écouté par le maître.

L'habitat groupé, qu'est-ce que c'est ?


C'est un groupement d'individus qui décide de sortir de la logique d'habitat individuel pour créer des logements collectifs de leur propre initiative, selon des normes écologiques et sociales. Il s'agit en général de terrains en friche qui sont rachetés puis aménagés. Les moyens (déchets, transports, systèmes d'échanges, outillage...) sont mutualisés entre les habitants. L'habitat groupé se veut également représentatif de la diversité sociale et culturelle, brassant des individus d'horizons très différents. L'habitat groupé peut se réaliser en ville ou à la campagne, en immeuble ou en maison, en HLM avec des statuts juridiques adaptés à chaque projet comme par exemple la copropriété, la SCI, la coopérative d’habitants ou un statut associatif. Les difficultés sont nombreuses, notamment les contraintes administratives et juridiques. La bonne relation à la collectivité locale et à l'aménageur ou à la société de construction constitue un facteur clé de succès.
Pour plus d'info sur l'habitat groupé

jeudi 2 septembre 2010

La ville durable sera bruyante


C'est l'histoire de Toyota qui équipe ses voitures hybrides d'un dispositif sonore (entre le bruit d'un aspirateur et d'une soucoupe volante) pour être entendu des piétons. On pourrait penser que cette mesure va à l'encontre de la vision que l'on se fait de la ville durable, dont le bruit des véhicules semble être proscrit. En fait, ce dispositif est surtout à l'usage des personnes malentendantes et atteintes de cécité. Plus que le silence, la ville durable sera vraisemblablement associée à de nouvelles sonorités, plus conformes à la prise en compte des différences.

36% des composants des voitures françaises produits hors de l'hexagone


Par ailleurs 57% des voitures françaises étaient assemblées en France il y a dix ans contre 43% aujourd'hui. Cette tendance ne faisant que s'accentuer ces prochaines années. Phénomène nouveau, 85% des ventes de la dernière berline de Renault 'Latitude', produite en Corée du Sud, se feront hors de l'hexagone. Traduction la France ne constitue plus un marché suffisamment porteur pour justifier l'implantation de sites industrielles (à l'effigie des années 70 et 80 qui ont vu partir ou disparaître les industries électronique et machine-outils). Conséquence pour les collectivités de la lente mais progressive désindustrialisation des territoires français : anticiper le développement économique de leur territoire en l'axant davantage sur le secteur des services (aujourd'hui et plus encore demain principal pourvoyeur de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises ; l'un des deux volets de la contribution économique territoriale qui remplace la taxe professionnelle).

mercredi 1 septembre 2010

Filières courtes agricoles et réduction d'émission de CO² : la panacée ?


La baisse des émissions de CO² liée au raccourcissement des circuits de distribution entre sites de production et lieux de consommation constitue l'un des atouts des filières courtes (un autre atout étant de rapprocher producteurs et consommateurs, de renforcer le dialogue entre monde rural et monde urbain). Il n'existe cependant pas encore de données chiffrées fiables pour le mesurer. Des chercheurs de l'INRA commencent néanmoins à se pencher sérieusement sur la question. Par exempe, à Bedzed, éco-quartier précurseur dans la banlieue de Londres, les principales émissions de CO², comparées à celles issues du transport, des déchets..., proviennent de la production agricole locale. Preuve que le modèle est perfectible.