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mercredi 17 novembre 2010

Nouvelles formes familiales et habitat : où en est-on ?


L'union des associations familiales du Haut Rhin organise samedi 20 novembre à Colmar un colloque sur les nouvelles formes familiales, sous la houlette de Marc Hirstel, psychothérapeute. Des familles recomposées, aux célibataires divorcés, en passant par les retraités divorcés, les couples homo et lesbiens, les formes familiales sont aujourd'hui multiples, parfois complexes.

Seront évoqués « l’historique de la famille », « les paradoxes de l’humain » puis « les nouvelles configurations familiales », avec les interventions de l’association colmarienne « Mouvement d’elles », de l’association syndicale des familles monoparentales et recomposées, d’une psychologue, et de Marc Hirstel. Ce dernier souhaite mettre en avant les nouvelles configurations familiales, recomposées, monoparentales, pluriethniques ou homoparentales, qui selon lui donnent un cadre structurant à l’enfant. Il ne s’agit pas de remplacer des normes par des normes, mais de mobiliser les réflexions de toute personne, sur la base de nouveaux éléments cliniques, neuroscientifiques, sociétaux.


Et irrémédiablement, on se pose la question : à quant une réelle prise en compte de l'évolution des formes familiales dans la conception de l'habitat ?



Préfecture de Colmar, samedi 20 novembre de 8 h 45 à 16 h. Déjeuner libre, 25 € par personne, réservation fortement conseillée à l’Udaf, 6 rue Schlumberger à Colmar, Tél. 03.89.41.26.65. Courriel : udaf68@orange.fr

mardi 16 novembre 2010

Une machine à paver


Vous avez des difficultés pour installer vos routes pavées ? Demandez le tapis de briques prêt-à-l'emploi ! Amassez d'un côté de la machine votre tas de briques, appuyez sur le bouton et hop c'est parti ! Cette innovation vient des Pays-Bas, son nom de code : Tiger Stone.

lundi 15 novembre 2010

Centre artistique et culturel de Changdu : l'art version XXL



Conçu par Zara Hadid Architects, il est dédié aux différentes formes d'art : trois auditorium, un musée, un centre d'exposition, un centre de conférences, un théâtre pouvant accueillir 2000 personnes.

Verticalopolis du 12 au 16 novembre à Aix en provence


Le festival balaie la verticalité urbaine passée, présente ou imaginaire de Shangai, Paris, Chicago, Marseille ; à noter "Babel", le documentaire de Hendrick Dusollier qui illustrera la table ronde dédié aux buildings de Shangai.

dimanche 14 novembre 2010

Mouvement dans l'espace urbain



"Bodies in urban spaces" est une performance réalisée dans différents environnements urbains. L'intention est de mettre en évidence les limitations de mouvement engendrées par les réalisations architecturales.

vendredi 12 novembre 2010

Pour voir la salle de concert du futur, direction Eindhoven









Sublime réalisation du duo Van Eijk & Van der Lubbe et Philips Ambient Experience Design.


Médiateurs de la nuit, Paris s'y met aussi


Dans le cadre des états généraux de la nuit qui se tiennent en ce moment pendant deux jours à Paris, Mao Paninou, adjoint à la mairie, annonce que des équipes de médiateurs vont tourner la nuit dans les rues de la capitale pour sensibiliser les noctambules aux abords des bars et des boîtes de nuit, pour ne pas faire trop de bruit. Certains établissements ont anticipé le mouvement en recrutant des vigils, pour veiller au bon niveau sonore sur le trottoir. Décidemment, Paris va mourir d'ennui.

jeudi 11 novembre 2010

Ircos ou la preuve par l'exemple de la vitalité démocratique d'un territoire et de la nécessité des corps intermédiaires


L'IRCOS est le plus grand réseau français inter-entreprise de comité d'entreprise et il vient de fêter ses 25 ans. Ce sont, en Alsace, 600 adhérents — comités, associations et amicales d’entreprise, délégués du personnel — 65 000 possesseurs de la carte Cezam et, par extension, 140 000 personnes (puisque la carte est familiale). Le réseau se définit avant tout comme une 'association militante' avec l'ambition d'« être des acteurs complémentaires de transformation sociale, engagés dans une logique d’économie sociale et solidaire ».

Les nouveautés, le lancement d’une saison thématique spéciale « bien-être » (en 2010, c’était l’« humour »), avec ateliers culinaires et tournois sportifs, ou encore le lancement, en janvier, d’un site internet, reprenant l’ensemble des informations sur l’offre Ircos, avec un agenda répertoriant concerts et spectacles accessibles avec la carte Cezam. Mais il y a également le renforcement de la formation des élus CE (que l’Ircos assure avec ses propres ressources), les voyages, de préférence en petits groupes, les « coups de cœur » sur des spectacles, etc. Le tout, insistent les responsables, en préparant les activités en amont, avec les adhérents eux-mêmes et notamment le réseau de 1400 correspondants au sein des CE.

mercredi 10 novembre 2010

La vente directe de fruits et légumes : du bon sens tout simplement


Plan de Campagne est la plus grande zone commerciale d'Europe mais aussi l'une des plus emblématiques du zonage d'activités en périphérie urbaine. Début avril la Communauté du Pays d'Aix lançait la halle aux producteurs (vente directe de fruits et légumes du producteur au consommateur). Résultat, le marché double sa fréquentation tous les mois (au mois d'octobre la halle compte 1200 clients par jour).
Les raisons du succès sont aisément compréhensibles : des fruits et légumes de qualité (qui ont du goût !) et 40% moins chers que dans la grande distribution. Le projet répond aussi à des critères écologiques : les producteurs, locaux, affichent le nombre de kilomètres parcourus par leurs produits et n'utilisent pas de conditionnement plastique. Produits locaux obligent, la halle ferme de novembre à mars...le temps de laisser pousser les fruits et légumes de saison. Photo Sophie Spitéri

mardi 9 novembre 2010

Yves-Marie Uhlrich, le 'monsieur ville' du Nouveau Centre


Hervé Morin met en ordre de bataille ses troupes en vue des présidentielles 2012. Dernière nomination, celle du maire d'Ecully, près de Lyon, pour s'occuper d'une réflexion globale sur les zones urbaines. Vaste chantier.

lundi 8 novembre 2010

Le tramway Béthune-Bruay dans le flou financier


Le tramway entre Béthune et Bruay devrait voir le jour en 2016. Seule ombre au tableau : l'obtention de la subvention d'État de 42 millions d'euros (sur un total de 269 millions €). Le dossier a été déposé le 8 octobre. Pour l'instant pas de réponse. Localement on évoque les alternatives de faire appel au conseil général, à l'Europe, voire d'augmenter les impôts en dernier recours. à suivre.

samedi 6 novembre 2010

Un cube conteur d'histoires


Voici le projet d'un étudiant américain, Calvin Waterman, de l'école de design de Rhode Island. Il s'agit d'un cube qui conte l'histoire de cinq personnages différents en fonction du scenario que l'on choisit.

vendredi 5 novembre 2010

Les hôtels capsules arrivent en Espagne


On connaissait les hôtels capsule japonais. En voici un qui arrive en Espagne. Un hôtel de 100 chambres, composé d'éléments pré-fabriqués et modulables, montable en moins de six mois, low cost, basse consommation et peu de coût d'entretien ('lowxurious').

jeudi 4 novembre 2010

Une peau de serpent solaire



Tout simplement sidérant ce projet de l'architecte suédois Mans Tham ! On peut le définir comme une peau de serpent solaire (il s'agit de panneaux solaires) qui couvrera sur plusieurs kilomètres l'autoroute de Santa Monica en californie. Vu sur Inhabitat

mardi 2 novembre 2010

Les cimètières contribuent à la baisse d'émission de CO²


Paris compte 859 hectares de cimetière dont 100 dans Paris intra muros, soit une surface significative pour jouer le rôle de régulateur thermique...dans la mesure où la végétation y est bien repréentée. Seulement, le constat de l'Atelier Parisien d'Urbanisme en la matière est sans appel : peu plantés, recouverts de surfaces imperméables (goudron, ciment, marbre), les cimetières contribuent au ruissellement des eaux et au halo de chaleur urbain. Une évolution des mentalités est cependant à opérer car les familles des défunts considèrent la moindre pousse d'herbe comme une atteinte à la dignité des défunts. Ce qui peut paraitre curieux, surtout lorsque l'on constate l'esthétique des cimetières recouverts de gazon et de plantes sauvages.

lundi 1 novembre 2010

Focus sur la friche La Belle de Mai à Marseille


Je voulais porter à votre attention la friche la Belle de Mai pour l'exemplarité de son processus de transformation, qui à partir d'une simple idée initiale, a fait en sorte de laisser son épanouissement aux acteurs concernés, au gré des rencontres, des projets, pour en faire un vrai lieu de vie.
La Friche La Belle de Mai porte le nom de son quartier : la Belle de Mai, situé dans le IIIe arrondissement de Marseille. Ce qui fait sa force, c'est qu'avant d'être une friche, c'est avant tout une association, Système Friche Théâtre, née dans un autre quartier de Marseille (basée dans une ancienne graineterie du Boulevard Magallon, dans le XVe arrondissement). L'association énonce comme principe directeur la production artistique comme impulsion du processus de transformation du lieu. En avril 1992, l’association investit les 4,5 ha de l’ancienne manufacture des tabacs de la Belle de Mai avec l'idée de ré-ancrer la friche dans la ville. L'enjeu étant de poser un cadre qui n'enferme pas dans le but de laisser la place à l'imprévu. Armand Gatti réunit tout d'abord pendant huit mois 80 stagiaires pour offrir à la cité toute entière une épopée poétique : "Marseille Adam quoi ?".

Et c'est ainsi qu'au fil des mois, d’autres producteurs, opérateurs ou médiateurs sont venus rejoindre le projet. C'est par exemple Jean Nouvel qui, venu rejoindre le projet en 1995, permettra d'imposer l'idée de permanence artistique à celui du développement urbain. Dans la foulée, la ville de Marseille devient propriétaire des lieux et profite de la vitalité retrouvée pour installer de nouvelles infrastructures (institutionnelles et économiques). L'association Système Friche Théâtre éprouve dans le même temps le besoin de ré-affirmer la nécessité de la production artistique, permettant l'émergence d'un troisième pôle et ainsi de ré-équilibrer le projet entre vitalité artistique, nécessité économique et services publics.
Robert Guédiguian prend en 2002 la présidence de Système Friche Théâtre, le cinéma, à la fois industrie et art, représente ce rapport à l’économie, mais, dans le même temps, il permet de révéler la notion d’auteur et fait valoir l’écriture comme fondement du geste artistique.
La Friche est aujourd'hui un espace de recherche, de production et de diffusion entièrement dédié à la création contemporaine sous toutes ces formes : spectacle vivant (théâtre, danse, cirque, arts de la rue...), arts visuels et arts numériques, musique, cinéma... Un terrain ouvert d’explorations, de croisements et d’expressions, autant pour les artistes que pour les publics (500 événements annuels, 45 000 M2 d’espaces de travail, près de 60 structures professionnelles installées, 400 personnes en activité quotidienne, 1000 artistes présents chaque année, 30 000 heures de formation, 109 000 visiteurs et public par an).

Les différentes structures présentes à la belle de mai : la médiation (CMBM), le multimédia (ECM), l’architecture (TAUP), l’emploi (GEIQ Arts & Culture), l’éducatif (le jumelage), les musiques actuelles (Cabaret Aléatoire), le cinéma d’auteur, le sport, la petite enfance.

dimanche 31 octobre 2010

Friche Fives-Cail-Babcock (FCB) à Lille : un rendez-vous manqué avec la population ?


Il s'agit d'un ancien site industriel de 20 hectares où au plus fort de sa fréquentation en 1959, 6000 ouvriers s'y rendaient quotidiennement.
Le projet de ré-aménagement de la friche date de 2004. A l'époque c'est l'AUC, cabinet de l'architecte-urbaniste Djamel Klouche, qui a été choisi pour les premières études. Son idée directrice : ré-inventer la ville sur la ville. L'AUC ne pose pas la démolition de l'usine comme un préalable. Le passé du site ne sera pas écarté, au contraire. En projet donc, la réalisation d'un lycée hôtelier (en 2014), l'implantation de la Bourse du travail, une piscine intercommunale (lillo-hellemmoise), 650 logements, une rue couverte accueillant commerces et services, et près de 7 hectares d'espaces verts et d'espaces publics.
Le choix de l'aménageur du site sera fait au printemps 2011, pour un lancement des travaux, sur un sol dépollué, en 2013.
La concertation a débuté cette année, très tard donc (trop tard ?). Les échanges ont lieu entre l'AUC, la direction de l'urbanisme de Lille et l'association d'habitants les Gens d'Hellemmes. Mais, et ce n'est pas une nouveauté, le projet ne séduit pas les Gens d'Hellemmes. Nabil El Haggar a d'abord dénoncé le manque de concertation dans l'élaboration du programme. Il a ensuite usé de formules chocs : « une vision misérabiliste », « un urbanisme médiocre » et « l'impression que c'est le bourgeois qui arrive dans le populaire et qui dit "vous n'avez pas besoin de beau" ». (la Voix du Nord, 14 oct. 2010). L'autre représentant des Gens d'Hellemmes présent, Patrice Vandemaele a, lui, remis sur le tapis la disparition programmée de la cheminée d'usine. Un regret partagé par le communiste Roger Maly qui voit dans la cheminée un élément de la mémoire ouvrière. « On peut la garder, on doit la garder ».

Terminal fluvial UPM Stracel sur le Rhin, un bel exemple de collaboration entre pouvoirs publics et secteur privé


Le papetier finlandais UPM Stracel vient d'investir 5,35 millions d'euros dans la construction d'un terminal sur le Rhin destiné au dépotage et au stockage de carbonate de calcium (craie liquide). En privilégiant le transport fluvial, ceci permettra de diviser par deux le nombre de camions (4000/an) dédiés au transport des marchandises. Le terminal comprend la construction d’un appontement, d’une structure de dépotage et des trois tours de stockage. L'inauguration du terminal a eu lieu le 27 octobre et sera mis en service au printemps 2011. Ces trois nouvelles tours ont été construites et financées par le Port autonome de Strasbourg, propriétaire du terrain, avec l'aide des collectivités locales. Un bail de longue durée a été signé avec la papeterie Stracel, qui exploitera les installations et acquittera un loyer.

'La maison des ensembles', un mix réussi entre institutionnels, associations et habitants



'La maison des ensembles' est située quartier d'Aligre, à Paris (XIIè ardt). Le projet a débuté en 2003 et a été initié par la Mairie du 12è dans l'idée de promouvoir la vie associative du quartier, le sport et les activités culturelles. La définition du projet a été réalisé en concertation avec le Conseil de quartier Aligre-Gare de Lyon et "La Commune Libre d'Aligre". Début 2009, La ligue de l'Enseignement a été retenue pour assurer la gestion de 'la maison des ensembles'. Elle est constituée d'un espace jeune, de bureaux et de salles loués ponctuellement ou à l'année à des associations, un studio musical, des douches-vestiaires pour les activités, une salle polyvalente pouvant accueillir une centaine de personnes. Les acittités principales sont la danse, la musique, les arts plastiques, les arts visuels, les arts du spectacle, l'expression numérique. La Maison des ensembles a également pour ambition de contribuer au renforcement du lien social et intergénérationnel par la promotion des notions d'apprentissage et de partage. Des actions favorisant l'insertion des populations fragilisées du quartier sont notamment prévues. Par ailleurs, des activités spécifiques à destination des seniors sont en cours de réflexion.

Parallèlement un café associatif dénommé 'la commune libre d'Aligre' a été créé. L'animation de ce lieu a été confiée à l'association "La Commune Libre d'Aligre" qui enregistre déja plus de mille adhérents et propose des ateliers divers (cuisine, couture, jeux,...), accueille des expositions, de petites scènes, des projections, des conférences et des débats. Une quinzaine d'associations locales participe aujourd'hui à l'animation de ce lieu convivial.

samedi 30 octobre 2010

Berlin veut réduire ses émissions de CO² de 50% d'ici 2020



C'est le plan ambitieux adopté par la ville et elle s'en donne les moyens. D'abord, ce qui frappe lorsque l'on entre dans Berlin, c'est l'absence de barrière physique entre Berlin et sa périphérie. Il y a une continuité naturelle entre Berlin et sa banlieue, à tel point qu'on ne peut pas les dissocier. Première conséquence : une homogénéité de température entre le coeur de Berlin et sa périphérie (alors que Paris peut compter jusqu'à une différence de 8° entre le coeur historique et la grande couronne). Deuxième constat : une nature solidement implantée dans Berlin qui contraste avec la nature domestiquée que l'on trouve dans les villes françaises qui va jusqu'à son enmurement et a minima sa clôture par des grilles. La nature présente dans Berlin est quasi à l'état sauvage avec son lot de mauvaises herbes et de plantes mal taillées (faussement naturel car tout ceci est en fait savamment entretenu, les gazons mal coupés étant en fait propice à des arrosages moins gourmands en quantité d'eau ; et les plantes mal taillées, propices au développement de la biodiversité). Enfin l'opérateur énergétique local est Vattenfall, qui vient d'investir dans un parc éolien en Mer du Nord, capable de couvrir les besoins en électricité de 500 000 ménages.

Un nouveau centre culturel à Utrecht (Pays-Bas)



Le cabinet d'architecte VMX a remporté le concours lancé par la mairie d'Utrecht. il s'agit d'un programme mixant une bibliothèque, un cinéma, un centre artistique et 120 appartements.

vendredi 29 octobre 2010

Nagoya pour rattraper Copenhague


Les représentants de plus de 190 pays, à l'exception notable des Etats-Unis qui n'ont jamais ratifié la Convention sur la diversité biologique (CBD) lancée en 1992 lors du sommet de la Terre à Rio, viennent d'adopter un «plan stratégique» en 20 points pour 2020 visant à freiner le rythme alarmant de disparition des espèces.

Le plan stratégique 2020 fixe comme objectif une augmentation sensible des aires protégées de la planète. Elles représentent actuellement 13% de la surface totale des terres et un peu moins de 1% de la surface totale des océans: un compromis a été trouvé pour un objectif 2020 de 17% pour les terres et 10% pour les mers.

Ils se sont également mis d'accord sur un protocole contraignant sur le partage des bénéfices tirés par les industries de la pharmacie et des cosmétiques des ressources génétiques des pays du Sud (animaux, plantes, micro-organismes).

à Berlin aussi la ville hybride est interactive



Jeux lumineux dans la nouvelle gare centrale de Berlin (Hauptbahnof).

jeudi 28 octobre 2010

Berlin débat de l'homo-parentalité, mais pas seulement...


Reportage berlinois (suite). Vu de France, ce qui va suivre est tout simplement ré-vo-lu-tio-nnai-re et tend à montrer que l'hybridation sociale, culturelle, fait émerger une société avec de nouveaux repères.

L'association Don Bosco est une structure issue de la congrégation religieuse Salésienne (Saint François de Sales). L'association est composée de 700 membres à travers le monde qui accompagne les personnes fragilisées (principalement les handicapés et les orphelins). L'association vient de lancer une campagne de sensibilisation à Berlin ('die kinder brauchen ein zuhause', 'les enfants ont besoin d'un toit), en partenariat avec des associations gays-lesbiennes, des fondations et un afficheur, sur l'adoption des enfants orphelins (La Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne, le Royaume-Uni, et l’Allemagne tout dernièrement, ont légalisé l’homoparentalité). Il s'agit au départ d'un simple constat. Chaque quartier de Berlin compte des structures d'accueil d'enfants orphelins. Chaque quartier compte des couples gays et lesbiens, mères célibataires, femmes ou hommes vivants seuls, potentiellement désireux d'adopter des orphelins.

Pour enfoncer le clou, un débat se tenait aujourd'hui à Berlin sur le sujet, composé de :
- Rainer-Maria Fritsch, secrétaire d'Etat à l'intégration,
- Monika Herrmann, conseillère municipale de la ville de Berlin en charge de la jeunesse, de la famille et de l'école,
- Inka-Maria Ihmels, administratrice au sénat pour l'éducation et la recherche
- Michael Korok, gay et modèle de la campagne d'affichage
- Monika Thamm, député de la CDU

Résumons nous, une association composée de salésiens (issue de la congrégation religieuse saint françois de sales) et de personnel médical, vient de lancer une campagne de sensiblisation en partenariat avec des associations gays-lesbiennes, pour sensibiliser les couples homosexuels, mères célibataires et célibataires à l'adoption d'orphelins.
L'Allemagne a pris la pleine mesure de la mutation profonde de la structure de base de la société : la famille. Mais une famille où le modèle du père et de la mère, non divorcé, n'est plus LE modèle (par exemple les familles recomposées représentent 50% des familles en France, l'Allemagne ne doit pas en être très loin). L'originalité de l'initiative provient du fait qu'elle englobe l'ensemble des personnes potentiellement désireuses d'adopter, des groupes habituellement peu mis en avant. C'est la première fois que je vois une campagne d'adoption à destination des mères célibataires et des célibataires hommes et femmes, le groupe des gays-lesbiens apparaissant comme presque habituel et classique. Est-ce à ce point entré dans les moeurs en Allemagne ? On peut le penser...ce qui situe le retard pris par la France.

mercredi 27 octobre 2010

Le dôme du Bundestag allemand : coeur du réacteur de la démocratie allemande



Nous commençons aujourd'hui une série de reportages consacrés à Berlin. Véritable chantier à ciel ouvert, la capitale allemande termine doucement sa mue engagée au lendemain de la chute du mur.

Nous débutons aujourd'hui par le Bundestag rénové dès 1993 par Norman Foster et plus spécifiquement par son dôme de verre et d'acier. Le Bubdestag (alors Reichstag) est conçu en 1894 par l'architecte Paul Wallot sous l'impulsion de Bismarck. Le dôme d'acier et de verre faisait déjà sensation à l'époque. Sa construction donna lieu à de vives discussions entre l'architecte et l'empereur Guillaume II qui redoutait que l'édifice, et surtout son dôme, ne surclasse le château.

Après avoir été détruit par l'incendie du Reichstag en 1933, l'édifice fut utilisé pour des expositions de propagande et agrandi pendant la guerre pour la position de DCA.

Dans les années 1960, la ruine fut reconstruite et servit à des fins parlementaires (le dôme dynamité en 1954, ne fut pas reconstruit).

Le bâtiment est rénové entre 1961 et 1973 par l'ex-RFA sans la coupole. Après la réunification allemande du 3 octobre 1990, le parlement allemand (Bundestag) décide le 20 juin 1991 le déménagement du parlement et du gouvernement fédéraux de Bonn à Berlin, et sa réintégration dans le palais du Reichstag.

La rénovation est confiée à Norman Foster en 1993 qui décide de renouer avec l'histoire du bâtiment en réintégrant le dôme de verre et d'acier.

Ce dôme est devenu une oeuvre en soi, accessible au public, elle offre une promenade spectaculaire dans le ciel de Berlin. Le ballet incessant des visiteurs, sorte de garde fou permanent, rappelle la fonction initiale du parlement : 'au peuple allemand'. On se trouve bien en présence du coeur du réacteur de la démocratie allemande, fondée sur la culture constante du dialogue entre l'ensemble des acteurs (élus, acteurs économiques et sociaux, citoyens). Chacun est dans son rôle et chacun est représentatif des acteurs qu'il fédère. Ce qui permet des échanges riches, qui prennent en compte l'ensemble des spécificités du peuple allemand. Le résultat : un bon équilibre du rapport de forces, qui finit par s'estomper, pour laisser la place aux échanges denses, de qualité, dans l'unique but de trouver des solutions ambitieuses, avec le plus grand dénominateur commun. On est loin du modèle français qui se caractérise par des échanges idéologiques, entre des acteurs peu représentatifs de ceux qu'ils sont censés représenter, avec à l'arrivée un rapport de forces malsain qui aboutit à des solutions peu ambitieuses, peu partagées et répondant mal aux défis de notre société.

mardi 26 octobre 2010

Des 'chaussettes vertes' au pied des pylones électriques


En zone cultivée, la faune sauvage manque souvent de refuges. La fédération des chasseurs des Yvelines, Val d'Oise et Essonne ont décidé de planter des bouquets d’arbustes au pied de ses pylônes électriques. Ces buissons permettent aux animaux de trouver couvert et alimentation. Véritables « chaussettes vertes » aux pieds des pylônes, cette végétation volontairement conservée plus dense contribue à préserver la biodiversité animale.
Cette démarche constitue la deuxième déclinaison en Ile-de-France de la convention nationale signée en 2008 entre RTE et la Fédération Nationale des Chasseurs pour assurer une gestion raisonnée des terrains sous les lignes haute tension en faveur de la faune et de la flore sauvage.

La Bretagne développe ses capacités d'auto-production énergétiques...


...en ayant recours à une centrale thermique au gaz. L'enjeu est de taille car la Bretagne ne produit que 8% du total de sa consommation énergétique. Elle est donc en proie à des coupures électriques de grande ampleur. Le conseil régional a accepté à la quasi unanimité le principe de construction d'une centrale au gaz produisant 450 mégawatts. "Une solution du passé", résume Guy Hascoët (Europe Écologie). Pure pragmatisme ou virage à 180° par rapport au programme de centrales issues des énergies renouvelables ? L'avenir le dira.

vendredi 22 octobre 2010

'Pénurie', il en va des mots comme de la mode...


...certains ont plus le vent en poupe que d'autres. C'est le cas en ce moment du mot 'pénurie'. Tout le monde en parle, de la station de radio, aux chaines de télévision, en passant par les journaux, les sites internet. Florilège : 'tout ce bins c'est à cause de la pénurie', 'je reste chez moi parce qu'i y a la pénurie', 'je prends les transports en commun à cause de la pénurie'. Mais qui est cette terrible 'Pénurie' qui immobilise les gens chez eux, désorganise les commerces alimentaires, les chantiers de construction ? J'ai bien mené ma petite enquête, interrogé les passants, posé la question à mon boucher, à mes voisins, aux vacanciers sur le départ... Ils ont tous le même mot à la bouche : 'pé-nu-rie'. S'agit-il d'une sorte de bête du gévaudan réincarnée en hydre à quatre têtes ? Aux dernières nouvelles, des CRS seraient en train de la traquer aux abords de la raffinerie de Grand Puit en Seine et Marne.

La Norvège crée un indice de la nature


Ou plus exactement un indice pour évaluler l'état de la nature. C'est ce qu'a annoncé l'Etat norvégien lors de la Convention sur la diversité biologique de l'Onu qui se tient jusqu'au 29 octobre à Nagoya, au Japon. 309 indicateurs sont utilisés pour obtenir le "premier indice de nature au monde", qui compare 2010 à 2000et 1990. Sur une échelle de 0 à 1,0, l'eau douce obtient l'indice 0,8 loin devant les forêts avec 0,4 (c'est l'exploitation intensive de la forêt qui a entrainé la disparition de vieux arbres, propices au développement du loup, qui se charge habituellement d'assurer l'équilibre de la chaine alimentaire ; cerfs et élans sont ainsi aujourd'hui en surnombre). Selon Heidi Soerensen, ministre de l'environnement, l'indice ne serait qu'une étape avant la valorisation de la nature dans le calcul du produit intérieur brut (PIB), ce qui constituerait une révolution de l'économie traditionnelle.
Un rapport de l'Onu présenté mercredi à la réunion chiffre à entre deux et 4,5 milliards de dollars par an le coût des dégâts causés au capital de la nature. Ces pertes ne sont pas prises en compte dans le calcul du PIB.
Actuellement, un pays peut augmenter son PIB en abattant des arbres ou en dynamitant des récifs pour attraper des poissons. Une réforme du calcul du PIB, qui prendrait en compte la valeur du capital naturel, provoquerait un effondrement du PIB.

jeudi 21 octobre 2010

L'Allemagne produit trop d'énergie solaire !


C'est l'info lancée par l'agence DENA qui conseille l'Etat allemand en matière énergétique. Rien qu'en 2010 cela représente 10 gigawatts soit l'équivalent de deux centrales nucléaires. Face au superjet allemand en phase de réaliser le pari de l'énergie propre et renouvelable à volonté on trouve l'escargot français englué dans le marasme géo-politico-technico-économique de la filière nucléaire (désastre de l'EPR finlandais, otages français au Niger, tensions entre edf et areva liées à la gouvernance de la filière nucléaire etc etc).

'le nègre il t'emmerde'


Réponse d'Audrey Pulvar à Guerlain:"Le nègre, il t'emmerde!"
envoyé par TELEOBS. - L'actualité du moment en vidéo.

mercredi 20 octobre 2010

Liaison TER Lille Hénin : optimiser l'existant ou créer une nouvelle ligne ?


à lire dans La Voix du Nord
(infographie GIEM)

Un incinérateur 'cathédrale' d'un nouveau genre


L'architecte hollandais Erick van Egeraat a remporté la compétition du fournisseur d'énergie KARA/Noveren pour concevoir un incinérateur d'un nouveau type à Roskild au Danemark. L'idée est de fondre tant faire ce peut l'incinérateur dans le 'paysage' local en s'inspirant de l'architecture locale.
Il s'agit surtout d'un incinérateur qui a pour finalité de produire de l'électricité et d'être relié au réseau communal de chaleur.

mardi 19 octobre 2010

Les magasins COOP renforcent dans l'urgence leur collaboration avec les communes


C'est une expérience pilote que le premier distributeur alsacien va passer avec les municipalités de Lauterbourg, Pulversheim et de Staffelfelden. Pour remettre les événements dans leur contexte, COOP va fermer onze points de vente et, c'est à noter, sans licenciement. Pour l'heure, l'expérimentation se borne à aménager les horaires d’ouverture, sensibiliser les habitants et les élus. La patron de COOP se laisse jusqu’au début de l’année prochaine pour décider de l’avenir de ces trois sites.
Dans le même temps COOP prévoit de construire un nouvel hypermarché à Bouxwiller, dans le Bas-Rhin, ce qui permettrait la création de 80 emplois. La stratégie de COOP est donc claire : privilégier le modèle de l'hypermarché a priori plus rentable que celui d'une répartition des points de vente.

Pourquoi ne pas aller plus loin dans la coopération avec les communes ? Le bistrot de pays a par exemple montré le succès du modèle, fondé sur une collaboration étroite entre la mairie, le gérant et les habitants. Ces bistrots sont davantage que de simples cafés. Ce sont également des lieux de rencontre et de convivialité, qui constituent souvent l'unique lieu d'animation d'un village. Les habitants se l'approprient le plus souvent et y organisent de mini-festivals, concerts, rencontres dominicales autour d'un buffet et d'animations pour les jeunes et moins jeunes. Le plus souvent, il n'y a d'ailleurs pas assez de personnel pour répondre à la demande. Pourquoi ne pas adapter ce modèle pour les magasins d'alimentation et les faire évoluer vers autre chose que de simple points d'approvisionnement. Mais cela demande de l'imagination et un élu qui se mobilise, mobilise les habitants et l'acteur économique. Ce revirement de COOP est d'autant plus étonnant que toutes les grandes chaines de distribution recentrent leurs points de vente dans les centre villes. Assurément il existe une voie intermédiaire pour COOP, mais qui demande une mobilisation qui va au-delà des dirigeants.

lundi 18 octobre 2010

Tronçon TGV Le Mans-Rennes


Eiffage, Bouygues et Vinci viennent de remettre à RFF leurs offres finales pour la construction de la ligne à grande vitesse entre Le Mans et Rennes (projet avoisinant les 3,4 milliards d’euros).

dimanche 17 octobre 2010

La Région Midi-Pyrénées débloque 700 millions d'euros pour les énergies renouvelables


Il s'agit d'une mesure qui s'inscrit dans la continuité du Plan Climat 2, et plus précisément d'un dispositif de prêts en faveur de la production d'électricité issue des énergies renouvelables. Cela concerne la mise en place d'installations solaires photovoltaïques, d'éoliennes, et de procédés de méthanisation. Une manière de compenser la diminution de la subvention de l'Etat de 50 à 25% concernant les installations photovoltaïques ?

L'algue : biocarburant du futur selon Ford


Ou tout au moins un composant prépondérant de la filière bio-carburant car le constructeur automobile américain pense que le potentiel de l'algue est plus important que celui par exemple du colza.

samedi 16 octobre 2010

Une manière originale de revitaliser les bords d'un fleuve


La plupart des grandes métropoles réfléchissent à la manière de recréer de la vie sur les berges de leur fleuve, de recréer des lieux d'animation qui vont au-delà des zones d'activité économique. Cologne en Allemagne a formidablement revitalisé les bords du Rhin qui sont dans la continuité de la ville. Voici un autre exemple qui vient lui de Philapdelphie aux Etats-Unis. Il s'agit des Light Drift d'Eric Höweler sur le fleuve Schuylkill (entre Market Street et Chestnut Street). Ces ronds colorés interagissent avec leur environnement grâce au procédé de radio fréquence RFID. Asseyez vous sur l'un deux et ce sont tous les ronds qui oscillent entre le vert et le bleu.

vendredi 15 octobre 2010

Pas de transfert de la taxe d'habitation du département à la commune


à lire dans la Gazette des communes

Au cas où vous n'auriez pas de montre

HIKARI NO TOKEI from THA on Vimeo.


Dans la rubrique ville interactive, voici la Hikari no Tokei, une horloge en LED conçue par Hiroshi Yoneya pour le centre commercial Seibu Ikebukuro flagship situé à Tokyo.

Antilia House a finalement vu le jour


C'est l'histoire d'un projet démentiel qui est né il y a deux ans par le rachat d'un immeuble ; un projet à 1 milliard de dollars qui chrystallise les paradoxes d'un système et le cynisme de Mukesh Ambani, Indien de son état, vivant à Mumbai et accessoirement 4è fortune privée au monde. Cet immeuble aux dimensions démesurées (173 mètres, 27 étages) n'a que pour but d'héberger sa femme, ses trois enfants et lui-même. Il est composé des appartements de la famille et des amis, d'un jardin suspendu, d'une piscine, d'un centre de remise en forme, d'un théâtre et de trois plate-formes pour hélicoptère (il ne s'agirait pas de croiser les gens en bas). Mumbai est l'une des villes les plus denses au monde qui concentre une extrême pauvreté. Savoir que les membres de cette famille se pavannent dans cette résidence à quelques mètres de miséreux est d'une indescence qui porte le cynisme à un niveau sans doute jamais atteint. Mumbai a notamment pour projet de concevoir un cimetière vertical (une tour) pour s'affranchir des problèmes de densité. Un face à face tragique, assurément. Vu sur Inhabitat

L'union de l'art et de la science, moteur...


...du nouveau modèle économique, sociétal et environnemental. Vous vous souvenez ? En voici une parfaite illustration avec ces tuiles en verre hyper isolantes, qui donnent au toit une allure glacée. C'est une réalisation de la société suédoise Tech Energy. Vu sur Inhabitat

IBA Basel 2020 : une IBA ?! mais qu'est ce que c'est ?


L'Eurodistrict trinational de Bâle lance ce week-end un plan urbanistique ambitieux, IBA Basel 2020 : les élus de l'aire urbaine franco-germano-suisse souhaitent encourager une série de projets architecturaux innovants et marquants et donner ainsi une identité à leur territoire. Martin Jann est directeur d'IBA Basel 2020. Cheville ouvrière du projet, il va coordonner les impulsions données par l'Eurodistrict trinational de Bâle et les différentes collectivités parties prenantes du projet.

Les Expositions Internationales d’Architecture ou IBA (de l'allemand Internationale Bauausstellungen) ne sont pas de simples expositions d'architecture. Il s'agit plutôt d'un lieu de brassage entre la population et les techniciens pour inventer des solutions innovantes en urbanisme, pour des projets trèc précis. Elles sont devenues un « work in progress » qui à la fois intègre de nouveaux thèmes et associe la population dans le développement régional (IBA Basel 2020).

Trois IBA sont en cours actuellement :
IBA Fürst-Pückler-Land (Land de Brandenbourg, dans l’ancienne Allemagne de l’Est, 2000 - 2010) est, avec ses 25 projets, un programme novateur dédié à une ancienne région minière,
IBA Stadtumbau (rénovation urbaine, Sachsen-Anhalt, 2000 - 2010) se définit en tant que laboratoire pour l’avenir des villes en mutation démographique,
IBA Hambourg (2006 – 2013) esquisse des nouvelles perspectives pour la métropole.

mercredi 13 octobre 2010

Dans les Cévennes, le développement durable ne dit pas son nom


Des lignes ferroviaires historiques ont connu leur heure de gloire à une époque où les ressources naturelles locales assuraient le dynamisme économique de toute une région et sont ensuite tombées en désuétude, remplacées par le transport routier. C'est le cas de la ligne des Cévennes défendue bec et ongle par l'association des Élus pour la défense du Paris-Nîmes et de la ligne des Cévennes.

Cet été Après l'autorisation pour la reprise du fret sur la ligne SNCF donnée dans l'été, l'entreprise Fibre Excellence vient de faire savoir qu'elle reprendrait « de façon solide, le transport bois par voie ferroviaire après l'épisode des deux mois de travaux sur la ligne en octobre et novembre ». En juillet, l'entreprise n'avait pu reprendre l'acheminement de ses convois à destination de Tarascon, son transporteur (Euro-cargo rail - ECR) ayant eu, entre-temps, « d'importants problèmes sociaux, commerciaux et techniques », selon Guy Vissac, conseiller général de Langeac.

Conséquence : un convoi de bois était bloqué en gare de Langeac, depuis le mois d'avril. Il devrait pouvoir être débloqué à la fin de l'année. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, Antoine Elineau, directeur de l'approvisionnement bois à Fibre excellence, a confirmé à Guy Vissac, son intention d'accroître son activité de « transport par fer au départ de Langeac », le tout dans « l'optique d'un développement rapide de notre activité logistique bois sur notre site de Langeac ».

La plus haute tour TV du monde est à Guangzhou en Chine


La Canton Tower atteint la hauteur de 610 mètres soit deux tours Eiffel l'une sur l'autre. A cette hauteur, en cas de forte rafale, l'immeuble se décale de 1,5 mètre.