vendredi 22 avril 2011
Merci à Patrick Bouchain, David Edwards et Isabelle de Maison Rouge
Je vous fais part d'un billet que j'avais rédigé en septembre dernier (une éternité !). Tant de choses se sont passées depuis.
Bien sur j'avais ma petite idée derrière la tête lorsque j'ai fondé Vhyb la ville hybride. Décloisonner les différentes spécialités, renforcer leur dialogue pour faire émerger des projets d'aménagement pérennes, qui répondent aux attentes des habitants. En chemin, certains tentent de vous décourager, vous affirme que votre idée n'a rien de révolutionnaire - je n'ai pas non plus l'ambition de devenir le Danton de l'architecture :-) - que tout cela ce ne sont que de bonnes intentions et que des milliers de personnes s'y sont déjà risquées, sans succès (sic)...
Il y a aussi celles qui, même si vous les voyez pour la première fois, vous donnent l'impression que vous êtes la personne la plus importante qu'elles n'aient jamais rencontrées. Et ce non pas pour vous flatter mais pour vous donner l'énergie de continuer, et par respect pour vos aspirations quand bien même elles connaissent les nombreux obstacles. Certaines personnes étaient bien plus compétentes dans leur domaine que je ne le serai jamais et qui pourtant écoutaient avec bienveillance mes quelques approximations, tout en les corrigeant habilement et en m'ouvrant d'autres perspectives.
'L'idée crée l'objet', rien n'est écrit d'avance, l'histoire d'un projet est faite de rencontres, certaines réelles, d'autres moins. Le documentaire sur la construction du 'Channel', centre culturel de Calais de Patrick Bouchain, s'est révélé comme une sorte de dépucelage architectural. Associer réellement les habitants aux processus de transformation des projets architecturaux constitue aujourd'hui le socle de ma démarche. Le rencontrer ensuite a confirmé toutes mes intuitions et m'a ouvert des perspectives insoupçonnées.
Idem pour David Edwards, biologiste, universitaire américain, et accessoirement globe trotter, qui a créé un lieu extraordinaire dans le coeur de Paris 'le Laboratoire'. Je lui dois la notion d’union de l’art et de la science comme moteur du nouveau modèle économique, sociétal et environnemental.
Je ne serais pas complet si je n'évoquais pas Isabelle de Maison Rouge, historienne et critique d'art, qui m'a permis de mieux appréhender l'art contemporain et dont la notion d'hybride parfaitement expliquée dans son ouvrage '10 clés de l'art contemporain' a agi comme catalyseur de mon projet. Et c'est ainsi, au hasard d'une conférence que je donnais sur le thème 'art et ville durable', moi l'élève, j'avais l'insigne honneur d'être écouté par le maître.