Pages



lundi 7 février 2011

Vers un drive-in nouvelle génération ?


Il y a la réalité telle qu'on voudrait qu'elle soit et la réalité telle qu'elle est. Le phénomène du drive-in en est un exemple probant. Vu de la petite lucarne citadine, il parait anachronique et un élément important de contribution aux émissions de CO². Ils fleurissent pourtant un peu partout, initiés par les grandes surfaces et les fast-foods, les « drives » se sont vite développés pour devenir un mode de consommation incontournable. Importé du mode de consommation à l'américaine et du « fast-food », les supermarchés ont peu à peu adopté ce système. Aujourd'hui, Carrefour, Auchan, Intermarché ont tous emboîté le pas. "Drive" avec vente directe, drive avec commande par internet ou par téléphone mais aussi livraison à domicile, le drive n'a plus vraiment de limites. Pharmacie, boulangerie, producteurs régionaux… les petits s'y mettent aussi. Pour les professionnels qui désirent des produits frais et en grande quantité les drive proposent une mise en relation directe avec les producteurs, servant simplement de relais dépôt. La prestation de service est facturée aux vendeurs, les répercussions de prix sur le client dépendent des choix de chaque producteur ». Un mode d'achat pas forcément incompatible avec le bio et le commerce équitable, puisque des enseignes de produits bio commencent à développer les ventes à la commande, en drive. « Un système qui pourrait être intéressant pour les AMAP » explique Anaïs, « cela permettrait à des gens qui ne sont pas disponibles pendant l'horaire fixé de récupérer ainsi leurs paniers dans un point relais ». Les AMAP établissent un contrat entre le producteur et le consommateur qui assure un panier hebdomadaire de fruits et légumes en échange d'une rétribution hebdomadaire.